Date
Catégories
Auteurs

Accident piéton à Paris non reconnu par l’administration

JSS

10 Oct 2025

Communiqué de presse gratuit – Paris, le 10 Octobre 2025 – Accident d’un piéton et refus d’instruction d’un dossier d’indemnisation : la Régie Eau de Paris et le service de la Voirie de la Ville de Paris sont mis en cause pour défaut d’entretien d’un ouvrage public (bouche incendie fuyante depuis plusieurs mois ayant favorisé le développement d’algues devenues visqueuses ou tout au moins défaut de sécurisation d’une zone devenue très accidentogène. Chaque service se revoit la responsabilité et pointe du doit la Régie Eau de Paris.

Un accident survenu avenue de Saint-Ouen à Paris à 18ème met en lumière la question de la transparence et de la responsabilité des établissements publics et la gestion des ouvrages dont ils ont la garde.

Le 23 mai 2025, M. S., habitant du 17e art de Paris, a été victime d’une chute violente sur le trottoir au niveau du 150, avenue de Saint-Ouen (75018), provoquée par un écoulement continu d’eau provenant d’une bouche d’incendie relevant de l’entretien de la Régie Eau de Paris. Fracture transverse de l’extrémité distale du radius, extra-articulaire, sans déplacement. Fracture arrachement du processus styloïde l’ulna. Discrète bascule postérieure de la tête radiale. Douleurs au bassin.

Malgré des signalements répétés de la dangerosité du site (notamment via l’application DansMaRue dès 2024) par des riverains et des commerçants et la reconnaissance par la régie Eau de Paris de la responsabilité de l’ouvrage en question, la Régie a refusé toute indemnisation de manière brutale.

Dans une lettre datée du 14 août 2025, la responsable du service juridique d’Eau de Paris a estimé que l’accident résultait d’un « défaut de vigilance » de la victime et que l’anomalie présentée par l’ouvrage n’excédait pas les risques normaux de la voie publique.

A lire également :   En marge de la COP27 et en écho aux objectifs fixés pendant la conférence, EDP annonce le financement de 9 projets en Afrique

Pourtant, le droit administratif français impose à tout gestionnaire d’ouvrage public une obligation d’entretien normal et constant, dont le manquement engage sa responsabilité.

Une fuite persistante créant un danger récurrent pour les piétons pourrait constituer un défaut d’entretien caractérisé. Un volet pénal n’est pas exclu.

Face à ce refus, M. S. a :

saisi Eau de Paris d’une demande de communication de l’ensemble des indemnisations versées aux piétons ces dix dernières années, afin de vérifier la cohérence et la transparence des pratiques indemnitaires de la Régie Eau de Paris qui a déclaré être son propre assureur.
annoncé son intention de saisir la C.A.D.A (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) et la Cour des Comptes en cas de silence ou de refus ;
sensibiliser les élus parisiens à ce sujet des victimes de négligences d’entretien des ouvrages de voiries.
indiqué qu’il se réserve la possibilité de saisir le doyen des juges d’instruction avec constitution de partie civile ce qui enragerait la responsabilité pénale du directeur générale d’Eau de Paris et du directeur de la voirie de la Ville de Paris pour faire reconnaître ses droits et qu’une enquête externe soit diligentée pour faire toute la lumière sur ce dossier et retrouver un maximum de victime afin d’agir collectivement.

Déclaration de M. S.
« Cet accident n’est pas un cas isolé. D’autres chutes graves, d’après les commerçants et les riverains, ont eu lieu au même endroit : traumatisés crâniens, fracture du col du fémur pour des personnes âgées, clavicule cassée pour une jeune femme etc…, connues de la Régie Eau de Paris et des services techniques de la Ville de Paris depuis début 2024 puisqu’ils se sont déplacés à plusieurs reprises sur les lieux à la demande des commerçants agacés de la situation devant leur vitrine.Début 2025, un message a été envoyé via l’application DansMaRue pour informer que le problème était résolu avec un resserrage de la bouche incendie, message que j’ai personnellement reçu donc on pensait que c’était réglé et terminé… mais force est de constater que ce n’était pas suffisant et que les responsables n’avaient pas pris la mesure de l’ampleur des dégâts humains. Il n’est pas acceptable qu’un établissement public nie sa responsabilité à ce point alors qu’il a l’obligation légale d’assurer un entretien normal et constant de ses ouvrages. Au-delà de mon cas personnel, il s’agit de recenser les victimes et d’agir collectivement pour faire cesser le mépris.
Monsieur S. rappelle que juste après son accident il a fait sécuriser la zone avec 3 barrières afin d’arrêter les désastre, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps par les services techniques de la voirie de la Ville de Paris. La bouche incendie sera remplacée plusieurs semaines après au grand soulagement des riverains et des commerçants désespérés. Après les douleurs des fractures , du choc traumatique encore très présent il doit dépenser beaucoup d’énergie pour faire valoir ses droits face à l’administration parisienne, ce qui est épuisant moralement et anxiogène et qui s’apparente à du harcèlement moral tellement le traitement de son dossier est incohérent et entaché de vice de procédures à toutes les étapes mais il tient bon et il ira jusqu’au bout de toutes les procédures. Heureusement pour lui un inspecteur de la ville de Paris était présent sur les lieux.

A lire également :   Ouverture de l'exposition « Guizhou, l'une des meilleures destinations du monde » au Centre culturel de Chine à Paris

Contact presse
M S.
[email protected]

tél : 01.77.12.25.43

Laisser un commentaire