| | | 1er trimestre au 30 juin | en millions d´ | 2004 pro forma IFRS(1) | Variation | 2004 publié(3) | Chiffre d’affaires | 4 917 (2) | +5,5%(2) | 4 463 | Résultat d’exploitation courant | 175 | +27,4% | 156 | Résultat net part du groupe | 536 | NS | 95 | Résultat net part du groupe hors reprise de l’écart d’acquisition de KLM | 87 | +26,4% | 65 |
(1) Les chiffres du premier trimestre 2004-05 ont été retraités sur la base d’une consolidation d’Air France et de KLM sur 3 mois. (2) Avant l´exercice 2004-05, Servair était consolidé avec un trimestre de décalage. Pour compenser ce décalage, 6 mois d’activité ont été consolidés au premier trimestre 2004-05. A périmètre de consolidation constant, le chiffre d’affaires aurait progressé de 6,4%. (3) Consolidation Air France sur 3 mois et KLM sur 2 mois en normes comptables françaises |
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| | | Premier trimestre au 30 juin 2005 : 223 millions d’euros de résultat d’exploitation courant (+27,4%) Malgré la nouvelle hausse du prix du pétrole, le transport aérien a enregistré au cours de ce trimestre une activité passage très dynamique. En revanche, la faiblesse des exportations européennes a pénalisé l’activité cargo. Dans ce contexte, le groupe Air France-KLM a réalisé un bon premier trimestre avec une forte croissance de son trafic passager et une amélioration de ses recettes unitaires, y compris dans le cargo. Le chiffre d’affaires a progressé de 5,5% (ou 6,4% hors effet Servair) à 5,19 milliards d’euros. Les charges d’exploitation ont augmenté de 4,7% à 4,96 milliards d’euros. Hors carburant, les charges d’exploitation sont quasi stables (+0,6%) pour une production mesurée en équivalent siège kilomètre offert (ESKO) en croissance de 5,1%. Les principales évolutions des charges d’exploitation sont les dépenses de carburant qui augmentent de 32,2% et les frais commerciaux qui baissent de 18,4%. La variation des autres charges est en ligne avec le développement de l’activité. La facture pétrolière s’est élevée à 809 millions (+197 millions d’euros) sous les effets combinés d’une hausse de 3% des volumes et de 50% du prix du jet fuel avant couverture et d’une baisse de 7% du dollar par rapport à l’euro. Grâce à la qualité de sa politique de couverture, le groupe a économisé 176 millions, soit environ 18% de la facture pétrolière avant couverture. Les frais commerciaux et de distribution ont diminué de 71 millions d’euros à 315 millions (-18,4%) à la suite de la mise en place de la commission zéro au 1er avril dernier en France (1er janvier 2005 aux Pays-Bas). Les coûts unitaires mesurés à l’équivalent siège kilomètre offert (ESKO) progressent de 0,7% mais sont en baisse de 2,7% à change et prix du carburant constants. Le résultat d’exploitation courant est en hausse de 27,4% à 223 millions au 30 juin 2005 contre 175 millions au 30 juin 2004. La marge opérationnelle est en amélioration de 0,7 point à 4,3%. Le groupe a amélioré le coût de son endettement financier net qui est passé de 67 millions au 30 juin 2004 à 60 millions au 30 juin 2005 (-10,4%). En revanche, il a enregistré un résultat de change négatif de 23 millions contre 18 millions l’année précédente, essentiellement dû à l’impact de la revalorisation du dollar sur la dette. Avant reprise de l’écart d’acquisition négatif de KLM (449 millions au 30 juin 2004 et 2 millions au 30 juin 2005), le résultat avant impôt des sociétés intégrées progresse de 32,4%, passant de 111 millions d’euros au 30 juin 2004 à 147 millions au 30 juin 2005. Le résultat net part du groupe au 30 juin 2005 s’élève à 112 millions. La variation par rapport au 30 juin 2004 n’est pas significative compte tenu de la reprise de l’écart d’acquisition négatif de KLM. Hors ces reprises, le résultat net part du groupe s’élève à 110 millions d’euros au 30 juin 2005 contre 87 millions d’euros au 30 juin 2004, soit une progression de 26,4%. | | |
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| | | Informations sectorielles | | | PassageSur le trimestre au 30 juin 2005, le trafic a affiché une progression de 6,5% pour une hausse de 4,9% des capacités, permettant ainsi au coefficient d’occupation de gagner 1,2 point à 79,5%. Le chiffre d’affaires total de l’activité passage s’est établi à 4,08 milliards d’euros (+6,5%) en dépit d’un effet de change négatif de 1,6%. Le résultat d’exploitation courant de l’activité passage a progressé de 35,4% à 176 millions d’euros (130 millions au 30 juin 2004). | Trimestre au 30 juin | | 2005 | 2004 | Variation | Chiffre d’affaires passage régulier (en millions d’) | 3 859 | 3 621 | +6,6% | Recette unitaire au PKT (en cts d’) | 8,38 | 8,37 | +0,1% | Recette unitaire au SKO (en cts d’ ) | 6,66 | 6,55 | +1,6% | Coût unitaire au SKO (en cts d’) | 6,27 | 6,23 | +0,7% |
La recette unitaire au passager kilomètre transporté (PKT) progresse de 1,7% à change constant. La recette unitaire au siège kilomètre offert (SKO) augmente de 3,2% à change constant en dépit du passage à la commission zéro qui a eu un effet négatif sur sa progression. Les coûts unitaires au siège kilomètre offert sont en baisse de 2,8% à change et prix du pétrole constants. CargoL’activité cargo a évolué au cours de ce premier trimestre dans un environnement peu porteur. Le trafic a progressé de 1,4% pour une hausse de 6,1% des capacités. Le coefficient de remplissage a perdu 3 points à 65,5%. Cependant, la recette unitaire a fortement augmenté, permettant au secteur cargo de contribuer positivement au résultat d’exploitation courant du groupe. Le chiffre d’affaires total de l’activité cargo s’est élevé à 660 millions d’euros, en progression de 6,8% malgré un effet de change négatif de 3%. Le résultat d’exploitation courant de l’activité cargo s’est établi à 11 millions d’euros contre 18 millions d’euros au 30 juin 2004. | Trimestre au 30 juin | | 2005 | 2004 | Variation | Chiffre d’affaires transport de fret (en millions d’) | 610 | 570 | +7,0% | Recette unitaire à la TKT (en cts d’) | 23,17 | 21,96 | +5,5% | Recette unitaire à la TKO (en cts d’) | 15,18 | 15,05 | +0,8% | Coût unitaire à la TKO (en cts d’) | 14,81 | 14,48 | +2,3% |
Les recettes unitaires à la tonne kilomètre transportée (TKT) et à la tonne kilomètre offerte (TKO ) progressent respectivement de 8,5% et de 3,8% hors change. Les coûts unitaires à la tonne kilomètre offerte sont en baisse de 1,7% à change et prix du pétrole constants. MaintenanceL’activité maintenance a dégagé un chiffre d’affaires tiers de 213 millions d’euros (en hausse de 6%) malgré un effet de change négatif de 2,8%. Le résultat d’exploitation courant a plus que doublé passant de 6 millions au 30 juin 2004 à 14 millions d’euros au 30 juin 2005. Autres activitésLe chiffre d’affaires des autres activités s’est élevé à 219 millions d’euros dont 132 millions de chiffre d’affaires de Transavia et 41 millions de chiffre d’affaires de l’activité catering. Le résultat d’exploitation courant est resté stable à 22 millions (21 millions au 30 juin 2004) dont 18 millions provenant de l’activité Transavia contre 16 millions au 30 juin 2004. |
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| | | Structure financière renforcée Au cours du trimestre, les investissements corporels se sont élevés à 730 millions d’euros. Ils ont été financés par le cash flow opérationnel de 834 millions d’euros et 13 millions de cessions. La structure du bilan s’est améliorée avec des dettes nettes de 5,49 milliards (5,48 milliards au 31 mars 2005) et des fonds propres de 6,11 milliards ( 5,09 milliards au 31 mars 2005). L’augmentation des fonds propres du groupe provient de la valorisation des instruments de couverture dans les capitaux propres en application des normes IAS 32 et 39. Au 30 juin 2005, la valorisation des instruments de couverture après impôt s’élevait à 1,03 milliard d’euros dont 330 millions de variation de leur valeur entre le 1er avril et le 30 juin 2005. En revanche, l’application de la norme IFRS 2 a amené l’enregistrement d’un montant négatif de 104 millions au titre de la soulte due à l’Etat à l’occasion de l’offre d’échange salaire-actions faite aux salariés d’Air France dans le cadre de la privatisation de la société. Le ratio d’endettement du groupe a été ainsi ramené de 1,08 au 31 mars 2005 à 0,9 au 30 juin 2005. | |
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| | | Perspectives pour lexercice en cours : révision à la hausse de l’objectif de résultat d’exploitation courant Compte tenu de la bonne tenue de l’activité et de la recette unitaire, les résultats du 2ème trimestre devraient être en nette amélioration. La qualité des couvertures carburant amortit sensiblement l’impact des hausses actuelles du prix du pétrole sur les charges courantes. En conséquence, le groupe Air France-KLM a pour objectif, si les tendances actuelles de son activité ne se démentent pas, de dégager un résultat d’exploitation courant en hausse significative par rapport à celui de l’exercice 2004-05 présenté en normes IFRS. | | |
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| | Opération Amadeus L’opération Amadeus, clôturée en juillet 2005, a dégagé une trésorerie de 818 millions d’euros et une plus-value dans les comptes consolidés de 569 millions d’euros avant impôt qui sera comptabilisée au deuxième trimestre 2005-06. | |
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| | Gouvernement d’entreprise Le Conseil d’administration d’Air France-KLM a eu le regret d’apprendre, au début du mois d’août, le décès de M.Willem Duisenberg, administrateur de la société depuis le 24 juin 2004. Par ailleurs, le Conseil d’administration a enregistré la démission de Mr. Christian Paris, administrateur de la société depuis le 14 septembre 2001. Les postes de ces administrateurs n’ont pas encore été pourvus. | |
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| | Avertissement relatif aux déclarations et éléments de nature prévisionnelle Des déclarations et éléments de nature prévisionnelle concernant l´activité d´Air France-KLM figurent dans le communiqué de presse ci-dessus. Ils comprennent notamment des informations relatives à la situation financière, aux résultats et à l´activité d´Air France et de KLM ainsi qu´aux bénéfices escomptés de l´opération envisagée. Ils sont fondés sur les attentes et estimations de la direction d´Air France-KLM. Ces déclarations et éléments de nature prévisionnelle comportent des risques, des incertitudes et sont susceptibles d´être affectés par des facteurs connus ou inconnus qui, pour beaucoup d´entre eux ne peuvent être maîtrisés par Air France-KLM et ne sont que difficilement prévisibles. Ils peuvent entraîner des résultats substantiellement différents de ceux prévus ou suggérés dans ces déclarations. Ces risques comprennent notamment : le risque que les synergies attendues ou économies escomptées ne puissent être réalisées ; le risque de dépenses non envisagées ; l´incertitude de l´évolution des relations avec la clientèle, les fournisseurs et les partenaires stratégiques ; et plus généralement tout changement défavorable dans la conjoncture économique, l´intensification de la concurrence ou la modification de l´environnement réglementaire qui pourrait affecter l´activité d’Air France et de KLM. Cette liste de facteurs de risque ne saurait être considérée comme exhaustive. Il convient de plus de se reporter aux documents soumis à la Securities and Exchange Commission (comprenant le rapport annuel sous Form 20-F pour l’exercice fiscal clos au 31 mars 2005), dans lesquels figurent une information plus détaillée concernant les facteurs de risques ou évènements susceptibles d´entraîner des résultats substantiellement différents de ceux annoncés par Air France-KLM. |
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