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Amnistie pour les prisonniers de Géorgie

21 Nov 2008

Amnistie réclamée pour les prisonniers politiques de Géorgie

Maia Topuria, prisonnière politique de Géorgie, et ses co-accusés devraient être libérés de prison, de même que tous les prisonniers politiques, dans le cadre d’une initiative d’amnistie qui sera entreprise sous peu par le gouvernement de la Géorgie, selon les avocats américains de Mme Topuria. E. Lawrence Barcella, Jr. et Melinda Sarafa, qui ont représenté Maia Topuria depuis peu de temps après son arrestation et son emprisonnement en septembre 2006, ont demandé au gouvernement de la Géorgie de reconnaître qu’il y avait eu une erreur judiciaire dans son procès et dans celui de ses co-accusés et de les libérer de prison.

Dès le début, le système
judiciaire géorgien, qui a été critiqué vivement et à maintes reprises
par l’OTAN et de nombreuses organisations non gouvernementales pour son
manque d’indépendance judiciaire par rapport à l’autorité exécutive, a
ignoré des dates limites fixées aux termes de la Constitution et de la
loi, a permis la présentation d’une preuve fabriquée, n’a pris aucune
mesure contre l’élimination d’une preuve disculpatoire avouée par le
gouvernement, et a autorisé d’entendre les aveux de témoins qui n’ont
jamais comparu , a déclaré M. Barcella. Cette affaire a plutôt eu
l’allure d’un grand procès de l’ère stalinienne que de l’application de
la primauté du droit démocratique.

Pendant le processus d’appel, le système judiciaire géorgien a retardé
l’examen final du procès bien au-delà des dates limites exigées, ce qui
a reporté l’incontournable examen de la Cour européenne des droits de
l’homme de Strasbourg, d’après les avocats.

Au cours des dernières semaines, le Parlement géorgien et l’autorité
exécutive ont discuté des grandes lignes d’un vaste programme
d’amnistie. Alors que les rapports de presse laissaient initialement
entendre que Maia Topuria et ses co-accusés seraient admissibles à être
libérés dans le cadre d’une amnistie à titre de prisonniers politiques,
des rapports récents citent des sources parlementaires selon lesquelles
Maia Topuria, ses co-accusés et un certain nombre de prisonniers
politiques innocentés ne seraient pas en réalité des prisonniers
politiques et ne bénéficieraient pas de cette amnistie.

Le gouvernement de la Géorgie a la possibilité de remédier légèrement à
cette parodie de justice et à ces condamnations mal fondées , a affirmé
Melinda Sarafa. Il est grand temps que cette mère célibataire de trois
enfants innocente âgée de 42 ans soit autorisée à rentrer chez-elle.

CONTACT : Laura Carpenter, +1-703-841-0626

 

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