Au même moment, le baril de pétrole Brent de même échéance, coté sur l'Intercontinental Exchange de Londres, a grimpé jusqu'à 141,98 dollars. Ils ont ainsi tous deux enfoncé leurs records de jeudi, où le baril de brut était monté jusqu'à 140,39 dollars à New York et 140,38 à Londres.
Les cours du brut avaient ce jour-là dépassé pour la première fois la barre des 140 dollars, poursuivant une ascension vertigineuse qui les a vu plus que doubler en un an, quelques heures après que le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole eut pronostiqué que le baril pourrait atteindre 150 à 170 dollars cet été.
A New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en août est monté en séance à 140,39 dollars, tandis qu'à Londres, où s'échange une qualité de pétrole plus lourde, le baril de pétrole Brent a atteint les 140,56 dollars. A la clôture, les prix du baril d'or noir se sont quelque peu repliés, terminant néanmoins à des niveaux records: 139,64 dollars à New York (+5,29 dollars par rapport à mercredi) et 139,83 dollars à Londres (+5,50 dollars).
Ils ont ainsi plus que doublé des deux côtés de l'Atlantique en un an. Depuis janvier, le prix du baril s'est renchéri de plus de 40 dollars.