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Coface annonce que son indice mondial des risques pays est resté stable,

15 Avr 2005

Coface annonce que son indice mondial [1] des risques pays est resté stable, à un niveau globalement faible, durant le 1er trimestre 2005. Cette stabilité intervient après une longue période d’amélioration régulière. Dans les pays émergents, l’indice risque pays a atteint un niveau historiquement bas.

Parmi les évolutions positives du 1er trimestre 2005, l’Argentine a été reclassée de D en C et la Roumanie (B) mise sous surveillance positive. A l’inverse, la Hongrie (A2) a été placée sous surveillance négative tandis que la note des Philippines a été déclassée de A4 en B. Modifications de classement des pays

 
PAYS 
Classement antérieur 
Décisions  
 
Evolution positive Argentine D (surveillance positive) Reclassement 
 Mozambique Reclassement 
 Roumanie Surveillance positive B (surveillance positive) 
 Uruguay Surveillance positive C (surveillance positive) 
Evolution négative Hongrie A2  Surveillance négative A2 (surveillance négative) 
 Philippines A4 (surveillance négative) Déclassement B  

La note pays @rating estime la capacité moyenne des entreprises d’un pays à honorer leurs paiements à bonne date. Elle est issue du croisement de critères relatifs à l’environnement économique, financier et politique des entreprises avec des éléments liés à leurs comportements de paiement à court terme (voir annexe ” méthodologie de la notation pays @rating “)

Indices @rating des risques régionaux – Variation sur les 3 derniers mois : voir graphique en pièce jointe

L’indice des risques des pays émergents atteint un niveau historiquement bas grâce à une situation exceptionnelle, portée par plusieurs facteurs : envolée des prix des matières premières, forte demande chinoise et américaine, bonne orientation des marchés financiers.

Dans les pays industrialisés, les entreprises de la zone euro continuent de souffrir d’une monnaie forte et d’une demande intérieure morose, à l’inverse des entreprises d’Amérique du Nord qui bénéficient d’un environnement économique porteur.

– En Asie, le déclassement de la note des Philippines (de A4 en B) conduit à une détérioration modérée de l’indice régional (+ 0,4%). L’environnement reste globalement porteur. L’économie chinoise est dynamique. Le Japon, qui a frôlé la récession à la fin de l’année 2004, renoue avec une faible croissance qui devrait être alimentée par une légère reprise de la consommation des ménages et des investissements. L’ensemble de la région restera toutefois largement dépendant du dynamisme de la demande chinoise.

– En Amérique Latine, l’indice des risques pays s’est légèrement amélioré (- 0,7%), suite au reclassement de l’Argentine (de D en C). La croissance devrait rester soutenue en 2005, sans cependant atteindre le rythme de l’année passée. Par ailleurs, le retour des tensions inflationnistes devrait entraîner des politiques monétaires plus restrictives. Certains pays, tels que le Brésil, demeurent vulnérables à d’éventuelles tensions sur les marchés financiers.

– Au Proche et Moyen Orient, la note de risques pays est restée stable. L’augmentation régulière des prix du pétrole continue de conforter la situation économique et financière des pays exportateurs de pétrole. Dans les autres pays de la région, la bonne orientation du tourisme, notamment régional, et les exportations devraient continuer de soutenir la reprise.

– En Europe occidentale, à l’exception de l’Espagne, de la Scandinavie, de l’Autriche et de l’Irlande, l’activité progresse moins rapidement depuis le dernier trimestre 2004. Le niveau élevé des monnaies européennes par rapport au dollar pèse sur la dynamique des exportations. La consommation des ménages ralentit au Royaume-Uni ou en Suisse et demeure morose dans de nombreux autres pays européens.

En Europe centrale, l’indice risques pays s’est légèrement détérioré avec la mise sous surveillance négative de la note de la Hongrie (A2), et ce, malgré la mise sous surveillance positive de la note de la Roumanie (B).

– Aux Etats-Unis, la croissance devrait rester soutenue grâce à une consommation des ménages et à un investissement des entreprises toujours dynamiques. Le prix élevé de l’énergie et le resserrement progressif de la politique monétaire ne devraient pas affecter l’activité outre mesure.

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