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Comment mieux accompagner les transmissions d’entreprises : une étude d’OSEO bdpme

11 Juil 2005

Jean-Pierre DENIS, Président Directeur Général d’OSEO et Marcel DERUY, coordinateur de létude, ont présenté les principales conclusions dune nouvelle étude sur la transmission dentreprises réalisée par OSEO bdpme.

27 000 transmissions accompagnées

Cette étude s’inscrit dans le prolongement de celles déjà réalisées en 1993 et 1997, qui portaient sur 3 200 opérations relatives aux secteurs de l’industrie, du BTP, du négoce de gros et des services aux entreprises. Elle porte sur 27 000 opérations sur la période 1997/2004, ce qui fait dOSEO bdpme un acteur et un observateur privilégiés de cette étape particulièrement sensible de la vie de lentreprise.


La forte augmentation du nombre d’opérations provient de l’extension du champ d’intervention de la garantie à tous les secteurs d’activité.

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L’enjeu est de taille pour notre croissance économique, a souligné d’emblée Jean-Pierre Denis. 60 000 entreprises changent de main chaque année dans notre pays ; certains parlent même de 900 000 entreprises à transmettre dans les 15 ans, liées au vieillissement de la population mettant ainsi en jeu le maintien de 300 000 emplois chaque année. »

Une opération risquée

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Une transmission d’entreprise petite ou moyenne crée de la fragilité au sein de l’entreprise par l’endettement et l’arrivée d’un nouveau dirigeant, a poursuivi Marcel Deruy.

Fragilité qui conduit à l’échec d’une transmission sur cinq dans les 6 ans qui suivent le changement de manager

. »

Comment réussir une transmission ?

Bien évidemment, le succès sera dautant plus au rendez-vous que la structure financière de lentreprise aura été mieux consolidée avec un endettement limité et des fonds propres suffisants. Mais les enseignements de cette étude montrent quen raison de la plus grande jeunesse des repreneurs par rapport à létude précédente, les apports en fonds propres sont plus faibles ; lendettement qui pèse sur les opérations de reprises est donc en augmentation. En réalité, les éléments les plus déterminants qui conditionnent la réussite dune transmission sont le plus souvent humains et non exclusivement financiers.

Les opérations de transmission réussissent, en effet, dautant mieux quelles sont correctement préparées avec un repreneur connaissant bien le secteur dactivité concerné et que la transition est assurée par le vendeur dans de bonnes conditions. Cest ainsi, par exemple, que les transmissions familiales ou à des cadres de lentreprise, qui réunissent le plus souvent lensemble de ces conditions, se déroulent, en général, mieux que les autres.

Autre constat

Même si un grand nombre dopérations se fait avec un seul repreneur, il est intéressant de noter que la reprise à deux, qui “empêche la solitude du chef dentreprise “, est un facteur clé de succès. Les deux repreneurs étant, très souvent, un couple pour le commerce de détail et lhôtellerie.

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« Lexpérience et le savoir-faire au cours de ces vingt dernières années, et qui sont  retracés dans cette étude, nous permettront de mieux cibler encore nos interventions pour faire réussir, aux côtés de nos partenaires bancaires et financiers, un plus grand nombre de projets », a conclu Jean-Pierre Denis.

Contact : Marcel Deruy Tél. : 04 72 60 57 50 – Mail. : [email protected]

Au total, a conclu Marcel Deruy, cest de la connaissance précise de lensemble de ces facteurs et de leur bonne appréciation que dépend, bien entendu, la réduction du nombre des défaillances dans les transmissions dentreprises. »

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