Cette victoire du non était espérée et attendue, tous les sondages lannonçaient et elle nest que justice.
Il est difficile et inutile de départager dans ce résultat ce qui est un rejet de la Constitution quon nous présentait, et ce qui était un rejet de la politique du gouvernement français, qui sest associé entièrement à cette Constitution et à son contenu.
Les officiels du Parti Socialiste comme François Hollande, Strauss-Kahn et quelques autres vont, là encore, porter le discrédit de sêtre associés à une politique de droite, et ce nest aussi que justice.
Pour lavenir, ce non ne changera pas grand chose à la situation sociale. Les licenciements, les fermetures dentreprises continueront, dans la mesure des besoins du marché et du capital, cest-à-dire de ceux qui possèdent les capitaux. Le chômage continuera soit à progresser, soit à se réduire très peu, toujours en fonction du marché.
Cela narrêtera pas le jeu de la course au profit, profit quon ira chercher là où on trouvera le profit maximum, que ce soit en Europe ou hors de lEurope.
A moins que, sur le front social en France, voire en Europe, cette victoire du non, ce rejet de cette Constitution, redonne de lespoir aux masses populaires et leur donne les moyens de passer à une offensive contre le patronat.
Arlette Laguiller
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