Communique de presse, le 14 Juin 2018 – À environ 1h30 au Sud de Paris, Gien et ses alentours recèlent de richesses patrimoniales exceptionnelles, sur les rives de la Loire indomptée. Dès le printemps, les châteaux ouvrent leurs portes, à commencer par celui de Gien… Le fleuve et ses canaux ont favorisé l’industrie (célèbres faïences, émaux et mosaïques), les échanges et l’installation des résidences royales sur leurs berges. Un vrai régal qui se distille au fil de l’eau ou se découvre au cours de randonnées sur des chemins balisés le long des étangs, à travers champs et bois. Ou encore à vélo, en empruntant des circuits variés. La gastronomie et la culture vinicole font évidemment partie des charmes du terroir. Quant aux activités estivales proposées dans le Giennois, elles ont l’avantage de la diversité, comme les modes d’hébergement, du plus classique au plus insolite.
Ainsi, les principaux trésors dévoilés dans ces pages fournissent les éléments utiles à la réalisation d’un séjour sur mesure. Les thématiques abordées constituent un riche matériau pour organiser les activités correspondant à ses goûts, à sa sensibilité et à la période souhaitée.
Grâce à l’obtention de différentes subventions, des travaux de réaménagement du coeur de la ville vont être entrepris afin de rendre Gien encore plus attractive pour les touristes et les locaux.
CHÂTEAUX-MUSÉE DE GIEN RÉVÈLE L’HISTOIRE DE LA CHASSE ET DE LA NATURE
Le château-musée de Gien est l’un des tout premiers châteaux de la Loire. Construit à l’emplacement d’un ancien rendez-vous de chasse ancien qui accueillit Jeanne d’Arc, il appartient à la couronne dès le XIVème siècle. Commandé dans les années 1490 par Anne de Beaujeu, comtesse de Gien et fille aînée de Louis XI, le château royal, tout de brique et de pierre, annonce la Renaissance. Il a connu différentes périodes de restauration : en 1869, après les bombardements de juin 1940, et de 2012 à 2017. La naissance du musée de la Chasse, en 1952, est indissociable de deux personnalités particulièrement marquantes : Pierre-Louis Duchartre, inspecteur principal des musées de France et Henri de Linarès, premier conservateur du musée, à ce poste jusqu’en 1987.
Réouvert depuis un an, il a subit une importante rénovation, entrepris par le Département du Loiret, de l’édifice et de ses abords, ainsi que la définition d’un nouveau parcours de visite pour le Musée international de la Chasse et ses collections. Une centaine de tableaux, dessins et gravures parmi les 14 800 oeuvres conservées au château ont été restaurées.
Construit en lisière de la forêt d’Orléans, à l’emplacement d’un ancien rendez-vous de chasse, le château de Gien ne pouvait être mieux situé pour accueillir un espace dédié à la présentation des arts cynégétiques. Ce musée, créé en 1952 grâce aux efforts conjoints de la ville de Gien et du ministère chargé des Affaires culturelles, rassemble des collections sur les différentes techniques de chasse et présente une sélection de peintures, tapisseries, dessins, gravures, sculptures et céramiques du XVIème au XXème siècle.
En 1961, les espaces d’exposition sont agrandis et les collections s’étoffent. Fort de son succès et désormais capable de rivaliser avec les plus grands musées cynégétiques d’Europe, il prend le nom de Musée international de la chasse. Depuis 2003, il bénéficie de l’appellation Musée de France, gage de l’importance et de la qualité des collections qu’il conserve. Les salles réaménagées accueillent à présent sur 2 000 m2 une muséographie interactive. L’équipe chargée de la mettre en oeuvre s’est inspirée de l’environnement forestier du château afin de répondre à l’axe de découverte en trois thématiques, choisi par le Département : chasse, histoire et nature en Val de Loire. Un parcours didactique, entre une quinzaine de salles, où ces thèmes sont présentés dans leur complémentarité.
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