Paris, le 15 décembre 2005
– COMMUNIQUE DE PRESSE
– Progressistes et féministes, nous ne pensions plus revivre certains retours en arrière sur des droits que nous considérons fondamentaux dans notre combat quotidien pour les droits des femmes. Malheureusement, dans notre pays aussi, un mouvement réactionnaire puissant souhaite remettre en cause le droit des femmes à lavortement. La décision du Tribunal de Grande Instance de Paris dinfliger à trois médecins gynécologues-obstétriciens un « rappel à la loi » à propos dune Interruption Médicale de Grossesse (IMG) pratiquée à une femme en 2001 à lhôpital Necker, est indigne et scandaleuse.
Ce rappel à la loi fragilise encore un peu plus la pratique des IMG en France Déjà larrêt Perruche entraîne des situations de détresse de femmes et de couples qui se voient soumis à des évaluations et des expertises de plus en plus longues lorsquils demandent une IMG dans les conditions prévues par la loi. Or, il est tout à fait faux de prétendre que les médecins experts français font preuve du moindre laxisme à ce niveau.
Les conditions daccès à lavortement font lobjet de tentatives détournées de remise en question par notre gouvernement de droite (amendement Garraud,notamment, à linstar des attaques contre la législation de lavortement dans plusieurs pays européens et aux États-Unis). Sous couvert darguments médicaux, juridiques, techniques se déploient des stratégies pour restreindre cet acquis décisf pour la liberté des femmes .
Le PCF est solidaire des médecins aujourdhui mis en cause dans leur fonction, solidaire des femmes et également de toutes les associations impliquées pour le maitien de cet acquis-notamment le MFPF-, qui font un travail remarquable.
Ensemble, restons mobilisés pour le respect du droit des femmes à disposer de leur corps.
Parti Communiste Français
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