La Banque mondiale et l’OMS s’allient pour une meilleure utilisation des investissements – Communiqué de presse – En marge de la Conférence internationale sur le sida, lOrganisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale ont abordé aujourdhui des questions dune importance capitale concernant les systèmes de santé et les initiatives portant sur certains aspects précis de la santé, de la nutrition et de la population. Les détracteurs des initiatives ne portant que sur certaines maladies affirment que celles-ci affaiblissent des systèmes de santé déjà fragiles alors que dautres estiment que ce sont les systèmes de santé fragiles qui retardent la progression de ces initiatives. Afin de rassembler des données factuelles et de fournir des orientations techniques dans ce domaine, lOMS et la Banque mondiale ont décidé de sallier et de collaborer avec un large éventail de parties intéressées: responsables nationaux, établissements universitaires et de recherche, initiatives mondiales en faveur de la santé et organisations de la société civile.
Ces dix dernières années, les
initiatives mondiales en faveur de la santé, par exemple le Fonds
mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme,
lAlliance GAVI ou le Plan durgence du Président des États-Unis contre
le sida (PEPFAR), ont pris une place prépondérante dans la structure de
laide internationale et ont amené de nouvelles ressources, attirant de
nouveaux partenaires, permettant de disposer de nouveaux moyens
techniques et suscitant un engagement politique. Ces initiatives on en
compte aujourdhui plus de 80 ont permis d’augmenter de manière
spectaculaire le niveau des ressources consacrées à la santé dans les
pays à revenu faible ou intermédiaire.
Malgré des progrès en matière de
financement et daccès aux services de santé, les détracteurs des
initiatives mondiales en faveur de la santé affirment quelles mettent
également en évidence les faiblesses des systèmes de santé. On estime
que, dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, ces
faiblesses que présentent des systèmes de santé surchargés limitent
lefficacité des initiatives et peuvent compromettre les
investissements consentis. Cette nouvelle démarche vise à examiner les
différents points de vue du débat, à distinguer la réalité de la
rhétorique et à fournir aux gouvernements des orientations techniques
fiables pour renforcer les systèmes de santé sans pour autant que les
avantages des initiatives ne portant que certaines maladies, sen
trouvent amoindris.
«Il ne sagit pas de choisir entre renforcement des
systèmes de santé et programmes de lutte contre certaines maladies
dautre part », a déclaré le Dr Carissa Etienne, Sous-Directeur général
de lOMS chargé des systèmes et des services de santé, lors dune
conférence de presse organisée pendant la XVIIe Conférence
internationale sur le sida en cours à Mexico; «lessentiel est de
collaborer pour obtenir de meilleurs résultats. Il ne faut plus se
contenter dobserver les résultats intentionnels et involontaires des
investissements en faveur de la santé mais il s’agit d’obtenir de
meilleurs résultats à long terme», a-t-elle ajouté.
La collaboration
entre lOMS et la Banque mondiale vise à associer les différentes
approches appliquées dans le monde afin de mieux exploiter les
investissements et améliorer les résultats sanitaires.
Selon Julian
Schweitzer, Directeur chargé de la santé, de la nutrition et de la
population à la Banque mondiale, «cette collaboration sera utile aux
niveaux national et mondial. Nous produirons de nouvelles
connaissances, nous collaborerons avec les pays pour améliorer leurs
approches et tirer des enseignements aux niveaux régional et mondial.»
Pour plus d’informations, contactez :
À Mexico Joel Schaefer OMS Tél.:
+41 79 440 6011 Courriel: [email protected]
À Genève Dick Thompson OMS
Tél.: +41 22 791 1492 Portable: 41 79 475 5534 Courriel:
[email protected]
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