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La délégation des Nations Unies soumet ses propositions au gouvernement israélien

19 Juil 2006

La délégation des Nations Unies soumet ses propositions au gouvernement israélien
 

Communiqué de presse – La délégation des Nations Unies pour la paix au Moyen-Orient a annoncé hier avoir soumis des propositions au gouvernement israélien pour tenter de mettre fin aux hostilités dans la région, à l’issue d’une réunion qualifiée « d’intensive et de productive ».

« La délégation des Nations Unies a présenté des idées concrètes sur la façon de régler la crise actuelle et de parvenir à un arrêt des hostilités », a annoncé Terje Roed-Larsen au nom de la délégation à l’issue d’un entretien avec la ministre des Affaires étrangères d’Israël, Tzippi Livni.

La délégation des Nations Unies, qui se trouvait hier à Beyrouth, est dirigée par le Conseiller politique spécial du Secrétaire général, Vijay Nambiar et comprend aussi Alvaro de Soto.

« Je crois que les deux parties conviennent qu’en définitive il faudra parvenir à un cessez-le-feu », a dit Terje Roed-Larsen, qui a précisé que le gouvernement israélien étudierait maintenant les propositions soumises, comme le font à l’heure actuelle ses homologues libanais. La délégation prévoit de continuer le dialogue avec ses interlocuteurs libanais et israéliens, a dit Terje Roed-Larsen, qui s’apprêtait à avoir un entretien avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert.

L’envoyé de l’ONU a indiqué « qu’il ne pouvait pas partager les idées présentées à Beyrouth et à Jérusalem, car cela serait contre-productif ».  « Je peux vous assurer que le Secrétaire général et son équipe travaillent ardûment à des idées spécifiques destinées à nous sortir de la crise actuelle », a-t-il conclu.  Abordant la mission de sa Délégation au Moyen-Orient, le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a néanmoins précisé à Bruxelles qu’elle visait à obtenir la libération des soldats [israéliens kidnappés], la cessation des pilonnages du Hezbollah et la cessation des tirs et des bombardements israéliens.

La crise actuelle au Moyen-Orient s’est développée sur deux fronts, à Gaza et au Sud-Liban ces derniers jours, après des attaques menées contre Israël depuis Gaza par des partisans du Hamas et depuis le Sud-Liban par le Hezbollah. Sur le front libanais, le groupe armé chiite Hezbollah a tué huit soldats israéliens et enlevé deux autres soldats au nord d’Israël à partir du territoire qu’il contrôle au Sud-Liban (dépêche du 12.07.06).

Groupe armé, le Hezbollah dispose néanmoins d’une représentation politique au parlement et au gouvernement du Liban. Israël a répondu par une opération militaire d’envergure visant des positions du Hezbollah ainsi que des infrastructures libanaises, dont l’aéroport international de Beyrouth. Le Hezbollah a pour sa part lancé de nombreuses roquettes sur le nord d’Israël qui ont touché pour la première fois la ville de Haïfa.

Parallèlement, Israël mène depuis la fin du mois de juin une opération sur le Territoire palestinien de Gaza en vue d’obtenir la libération d’un soldat enlevé par des militants palestiniens et de faire cesser les tirs de roquette sur le territoire israélien. Cette opération a aussi visé une partie de l’infrastructure palestinienne, notamment la seule centrale électrique de Gaza.

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