Le W3C annonce aujourd’hui un nouveau système de cotisations destiné à favoriser l’entrée d’organisations de pays en voie de développement dans le consortium. Il s’agit de faciliter leur adhésion au W3C et ainsi de favoriser leur participation dans le développement des technologies fondatrices du Web.
En accord avec sa mission internationale de mener le Web à son plein potentiel, le W3C annonce aujourd’hui un nouveau système de cotisations destiné à favoriser l’entrée d’organisations de pays en voie de développement. Le but est de faciliter l’adhésion au W3C pour les petites entreprises et les organisations à but non lucratif et de leur permettre de s’impliquer dans le développement des technologies fondatrices du Web. Dans le cas de ces organisations, les montants des adhésions profitent d’une baisse de 15 à 60%.
« La mission du W3C est de mettre en place les technologies Web qui peuvent être utiles au monde entier. Ce nouveau schéma de cotisations pour les organisations de pays en voie de développement réaffirme la valeur que place le W3C en leur participation, leur contribution et leur utilisation des standards et des directives que nous développons pour piloter le futur du World Wide Web, » déclare Dr. Steve Bratt, directeur général du W3C.
Le développement de technologies globales passe par une représentation diversifiée
Les technologies telles que le Web foisonnent dans la mesure où elles sont disponibles facilement – grâce aux méthodes de distributions utilisées, aux politiques de brevet en place, aux besoins en matériel et logiciel, ou encore à leur facilité d’utilisation. De plus, des technologies standard créées simplement en accord avec les besoins d’internationalisation (langages et/ou infrastructure) peuvent avoir un impact très important sur la vie, l’éducation, et le commerce dans une région donnée.
Cependant, le prix d’entrée dans les grands consortia constitue l’un des freins majeurs à la participation du plus grand nombre. Ce qui apparaît comme une cotisation raisonnable en Europe, au Japon ou en Amérique du Nord, devient prohibitif dans d’autres parties du monde. Alors que le W3C accueille la participation individuelle d’experts invités, le consortium a réalisé qu’il était nécessaire de promouvoir la participation d’organisations de par le monde.
Le nouveau schéma de cotisations du W3C, mis au point pour les économies locales, encourage une participation plus importante Cette initiative, concentrée sur les régions du monde commençant à découvrir les technologies Web, est la toute dernière affirmation des engagements internationaux du W3C. Par le biais de son activité sur l’internationalisation, son programme de traductions fondé sur le volontariat, ses quatorze bureaux dans le monde, ainsi que sa politique sur les brevets, le W3C peut mieux satisfaire les besoins des populations hétérogènes, et peut aider ces régions à déployer des infrastructures solides fondées sur les standards du Web.
Bénéficiant d’une large reconnaissance pour son travail dans le domaine du développement d’une infrastructure globale, le W3C sollicite activement la participation d’organisations de pays en voie de développement, grâce au soutien de ses propres membres, des gouvernements, des organisations non gouvernementales (ONG), et des organisations philanthropes. Finalement, le consortium profite de son réseau international de bureaux W3C, qui s’étend lui aussi en direction des régions du monde en voie de développement. Pour de plus amples informations sur comment devenir membre du W3C, merci de consulter le document en ligne « Join W3C ».
À propos du Consortium World Wide Web (W3C)
Le W3C a été créé pour mener le Web à son plein potentiel en développant
des protocoles communs qui favorisent son évolution et assurent son
interopérabilité. C’est un consortium international industriel piloté
conjointement par le Laboratoire d’Informatique et d’Intelligence
Artificielle du MIT (MIT CSAIL) aux Etats-Unis, le Groupement Européen
de Recherche en Informatique et en Mathématiques (ERCIM) basé en France
et l’Université de Keio au Japon. Les services fournis par le Consortium
se composent de : la constitution et la mise à disposition
d’informations concernant le World Wide Web à destination des
développeurs et des utilisateurs ; la mise en uvre de logiciels
permettant d’incorporer et de promouvoir les standards ; la mise en
place de diverses applications prototypes visant à démontrer
l’utilisation des nouvelles technologies. Aujourd’hui, plus de 350
organismes sont membres du consortium. Pour plus d’informations sur le
Consortium World Wide Web, consulter l’adresse suivante: http://www.w3.org/
Contacts Presse W3C :
Amériques et Australie — Janet Daly, , +1.617.253.5884 ou
+1.617.253.2613
Europe, Afrique et Moyen-Orient — Marie-Claire Forgue, ,
+33.492.38.75.94
Asie — Yasuyuki Hirakawa , +81.466.49.1170
Ce communiqué de presse :
en français : http://www.w3.org/2005/04/dcfee-pressrelease.html.fr
en anglais : http://www.w3.org/2005/04/dcfee-pressrelease.html.en
en japonais : http://www.w3.org/2005/04/dcfee-pressrelease.html.ja
Calcul des cotisations : http://www.w3.org/Consortium/fees
Comment devenir membre du W3C :
http://www.w3.org/Consortium/Prospectus/Joining
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