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Lettre de Marie-George Buffet au Préfet de Seine Saint-Denis

08 Nov 2005

Vous trouverez ci-dessous, la lettre envoyée ce jour, par Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF et Députée de Seine-Saint-Denis au Préfet de Seine-Saint-Denis.

Vous en souhaitant bonne réception.

Jean-Marc Bouvet – Attaché de presse du PCF

Marie-George Buffet

Ancienne Ministre

Députée de la Seine-Saint-Denis

Le Blanc-Mesnil Stains Dugny               Monsieur Jean-François CORDET

Préfet de Seine Saint-Denis

1, Esplanade Jean Moulin

93007 BOBIGNY Cedex

 

Paris, le 8 novembre 2005

 

Monsieur le Préfet,

 

Lescalade des violences urbaines qui touchent dorénavant lensemble du territoire national, plonge les populations dans une situation très grave.

 

Dans chacune de nos villes de Seine Saint-Denis, cet engrenage est lourd de menaces. Les suites seront sont déjà- catastrophiques pour un très grand nombre de quartiers.

 

Au-delà de la nécessaire réponse de sécurité pour mettre fin aux violences inacceptables, aux atteintes aux personnes et aux biens privés ou publics, le retour au calme passe par un effort immédiat et soutenu pour apporter des réponses concrètes aux souffrances des populations concernées.

 

Il est urgent de donner des signes forts despoir et de retour au calme, détablir un dialogue responsable, de construire une mobilisation populaire convergente.

 

Limplication des habitants de nos communes, des acteurs de la vie locale, des élus, les efforts quils déploient sont considérables. Je pense quil est indispensable de faire converger toutes ces initiatives, toutes les propositions, de leur donner un large écho.

 

Aussi, Monsieur le Préfet, je vous demande de prendre linitiative, dans lurgence, dune rencontre à laquelle seraient invités tous ceux et celles qui agissent dans cette période de vive tension, hommes, femmes, jeunes, représentants des services publics, des associations, les maires, les conseillers généraux et régionaux, les parlementaires du département pour entendre les besoins et dégager les réponses nécessaires. Il y a trop de souffrances, de désarroi, dans notre département.

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en lassurance de mes sentiments les meilleurs.

 

Marie-George BUFFET

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