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Élysée ou Matignon ,Président de la république ou premier ministre , il faut choisir .

04 Juin 2007

Élysée ou Matignon ,Président de la république ou premier ministre , il faut choisir , Monsieur le Président

Comme,les 47% de citoyens qui n’ont pas voté pour l’actuel président de la république, Je suis en droit de me poser des questions quant au strict respect de la constitution.

Tout comme eux, je m’interroge sur la feuille de route du nouveau gouvernement, sur objectifs fixés et des mesures et les lois annoncés , sur leur portée et leurs utilité ainsi que sur leurs conséquences

Tout comme les 47% de citoyens qui n’ont pas voté pour l’actuel président de la républiques,je m’interroge, à la veille des législatives ,quant aux conséquences pour la démocratie d’accorder la majorité au parti présidentiel  UMP à l ‘assemblée  nationale.
 

Qui fait quoi?

Le président de la république n ‘est pas un premier ministre et ce dernier n ‘est pas un chef de cabinet.
Soit le président de la république respecte la constitution soit il propose de la changer , mais cela ne peut pas continuer comme cela, même si le premier ministre accepte de renoncer à ses prérogatives constitutionnelles.
A force de faire des entorses à cette constitution, on fini par s’accaparer tout le pouvoir et réduire à néant la constitution de la V ième république.
Ce n ‘est pas le rôle du président de la république de mener des discussions avec les syndicats et les partenaires sociaux ni d’engager des pourparlers avec les patrons d’entreprises en difficulté. C’est au premier ministre de faire ce travail conformément aux articles 20 et 21 de la constitution.

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
Titre II – Le Président de la République
Article 5 :
Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des
pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat.
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.
Titre III – Le Gouvernement
Article 20 :
Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.
Il dispose de l’administration et de la force armée.
Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.
Article 21 :
Le Premier Ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense Nationale. Il assure l’exécution des lois.
Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.
Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.
Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des conseils et comités prévus à l’article 15.
Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un Conseil des Ministres en vertu d’une délégation expresse et
pour un ordre du jour déterminé.

La France est déjà mal partie avec ce nouveau gouvernement .

Le candidat Sarkozy avait promis la baisse des prélèvements obligatoires de 4 points en 5 ans. A peine élu à l ‘ Élysée , il  écarte cette promesse et s’ attaque aux mesures de répression confiées à

A lire également :   Communiqué de presse commun de la CGT et du PCF

-  Mme Rachida DATI, garde des sceaux, ministre de la justice ;

Peine plancher et responsabilité pénale à 16 ans , dès cet été.

Quand Rachida Dati se rêve “Ministre du Karcher”

Dans la vidéo ci-dessus, la porte-parole de Nicolas Sarkozy dit, dans un éclat de rire, qu’elle sera “ministre de la Rénovation urbaine à coup de Kärcher”…

-  M. Brice HORTEFEUX, ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement 

Brice Hortefeux, ministre de l’Immigration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement, se fixe comme objectif d'”éloigner” 25.000 clandestins en 2007 et réaffirme son choix d’une immigration choisie.
 (Reuters – vendredi 1 juin 2007, 9h43)

Spécialement conçu pour concrétiser les thèmes de campagne: invasion,immigration,insécurité, identité nationale ,ce ministère répond aux aspirations des électeurs du FN qui ont voté Sarkosy.

Le drame est que ce ministère masque totalement le vrai danger qui menace l ‘existence même de la souveraineté nationale.

Les 53% dont presque la totalité des électeurs du FN qui ont voté Sarkosy ont le regard focalisé sur ce ministère de diversion, l’exécutif peut donc ,en toute tranquilité et sans perdre de temps, lancer l ‘intégration de la France dans la grande Europe .

-  M. Jean-Pierre JOUYET, secrétaire d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes ; 
 Ceux qui se réclament  du Gaullisme tournent, soudain , le dos  à l ‘intérêt supérieur de la nation , à son histoire, à ses sacrifices, à sa mémoire et à son destin .

 Pourquoi donc les 47 % de français qui ont voté contre  sont-ils si absents alors même que  la nation est menacée dans son intégrité et sa souveraineté  par un mini traité européen d’intégration?

Et pour enrober cette pilule une petite mesure de crédit d’impôts en faveur de ceux qui veulent se loger, en réalité en faveur de ceux qui veulent investir dans la pierre pour la location.Tout se déroule comme si la loi Borloo en faveur des investisseurs en logement destiné à la location ne suffisait pas.

-  M. Eric WOERTH, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique 

Comme  pour couronner le tout , un bouclier fiscal à  50% dont les premiers bénéficiaires, voire les seuls, sont ceux qui paient l ‘impôt sur la fortune.

-  M. Xavier BERTRAND, ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité ;

Ce ministère quant à lui s’occupe de mettre en oeuvre la fameuse mesure des heures sup détaxées , avec le fameux slogan: travailler plus pour gagner plus, alors que  5 millions de françaises et de français sont au chômage.

La défiscalisation des heures supplémentaires, autre mesure phare de Nicolas Sarkozy, «ne constitue pas un moyen efficace de valoriser le travail», estiment trois économistes et non des moindres : Patrick Artus, Pierre Cahuc et André Sylberger.

A lire également :   Invitation aux Assises publiques de la Laïcite 1905-2005

-  M. Alain JUPPE, ministre d’Etat, ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables ;
-  M. Dominique BUSSEREAU, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, chargé des transports ;

[… La fantaisie la plus énorme est sans doute que les médias et les activistes du climat attribuent à peu près tout aux changements climatiques. Dans cette cacophonie (ou cacaphonie…, si vous préférez) millénariste, les politiciens pensent se rendre utiles en se posant comme des don Quichotte se battant pour éviter des catastrophes imaginaires. Al Gore est le plus bel exemple…] Lire l’article,         Lire l ‘article en entier “ M Hulot , arrêtez de raconter des salades

M Hulot proposait ceci:”

“Il est donc indispensable de mettre en place une taxe carbone qui permette de provoquer volontairement une baisse de nos émissions de gaz carbonique et de notre consommation d’énergie fossile avant que nous y soyons brutalement contraints.

Il faut donc s’attendre à plus de taxes sur les transports, à plus prélèvements obligatoires

Tout donc se déroule comme si en France il n’existait que des citoyens aveugles.

Du coup, au lieu de s’attaquer à inverser la spirale de l ‘endettement de l ‘état, c’est à dire du citoyen, en commençant par faire des économies sur les dépenses publiques pour pouvoir réduire les prélèvements obligatoires et redynamiser l ‘activité économique du pays, l ‘équipe gouvernementale préfère nous présenter  une autre  mesure qui affaiblit encore plus le pouvoir d’achat du citoyen : une fameuse franchise sur le remboursement des consultations et du médicament.

-  Mme Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports ;
Pourquoi lutter contre le gaspillage de la sécurité sociale, la mauvaise gestion et les emplois fictifs  et les syndicats  gestionnaires qui s’engraissent sur le dos du citoyen  alors qu ‘il est plus simple s’instaurer une franchise , une taxe supplémentaire à supporter par tous les malades?

 -  M. Jean-Louis BORLOO, ministre de l’économie, des finances et de l’emploi ;

Les cadeaux de Sarkozy inquiètent Bruxelles
Borloo a été rappelé à l’ordre par ses pairs sur le respect du pacte de stabilité.
Lire l ‘artcle

Le record historique est  détenu par Nicolas Sarkozy qui comme ministre délégué au Budget de 1993 à 1995 a fait passer la dette de 41% à 51% du PIB en deux ans.
Sarkozy est médaille d’or des déficits publics : 4,4 % du PIB en 1993)

Gaspiller l’argent public est devenu au fil du temps la marque de fabrique du « modèle français ». Jacques Marseille, professeur à la Sorbonne, se demande quand la France se décidera à réformer

 

Nous allons suivre de près l ‘action du gouvernement et avertir le citoyen de cette dérive qui s’enracine déjà dans le paysage français.

Nous appelons à l’ action :  Une veille citoyenne active .Nous invitons tous nos concitoyens responsables à nous rejoindre pour nous aider à  surveiller de près l’action ce gouvernement .

A lire également :   Les « nouveaux charters européens d'immigrés » : un scandale en plein été

 

Les Prélèvements obligatoires sont estimés à 744,7 milliards d’euros pour 2005 et à 775,1 milliards d’euros pour 2006

 

Les prélèvements obligatoires 

Prélèvements obligatoires et évolution des taux

La notion de prélèvements obligatoires fut à l’origine définie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comme recouvrant l’ensemble des “versements effectifs opérés par tous les agents économiques au secteur des administrations publiques (élargi en Europe aux institutions de l’Union européenne), tel qu’il est défini en comptabilité nationale, dès lors que ces versements résultent, non d’une décision de l’agent économique qui les acquitte, mais d’un processus collectif de décisions relatives aux modalités et au montant des débours à effectuer, et que ces versements sont sans contrepartie directe”.

En pratique, les prélèvements obligatoires recouvrent en France, d’une part, les impôts (incluant les taxes) , d’autre part, certaines cotisations sociales : les cotisations sociales “effectives” (réellement versées) obligatoires reçues par les administrations publiques. Les cotisations sociales volontaires, comme les cotisations sociales, même obligatoires, versées à d’autres organismes que des administrations publiques, ne sont pas des prélèvements obligatoires.

Les cotisations sociales sont des prélèvements effectués sur les salaires affectés aux dépenses de Sécurité sociale. En revanche, les impôts directs et indirects sont prélevés sur des bases très diverses (revenus, patrimoine, biens et services, société…) et leur produit n’est en principe pas affecté à une dépense prédéterminée.

Les prélèvements obligatoires ainsi définis représentaient 715,8 milliards d’euros en 2004, dont 450,1 milliards d’euros d’impôts et 265,7 milliards d’euros de cotisations sociales. Ils sont estimés à 744,7 milliards d’euros pour 2005 et à 775,1 milliards d’euros pour 2006. Le taux de prélèvements obligatoires, qui correspond au rapport prélèvements obligatoires/produit intérieur brut (PIB), s’élevait en 2004 à 43,4 %, en net repli par rapport au maximum historique de 45,6 %, atteint en 1999.

Au-delà des fluctuations conjoncturelles, le taux de prélèvements obligatoires a eu tendance, au cours des années 1970-2000, à augmenter (de 35 % en 1970 à 42 % en 1980, puis 43 % en 1990 et 45,2 % en l’an 2000). Il convient toutefois de signaler qu’à la suite d’une réforme de la comptabilité nationale, le taux de prélèvements obligatoires, calculé à partir de 1990, a été réduit d’environ 1 point.

Cette augmentation globale du taux des prélèvements obligatoires résulte :

  • de la hausse des prélèvements obligatoires destinés aux administrations de Sécurité sociale, passés de 13,1 % du PIB en 1970 à 21,4 % en l’an 2000 ;
  • dans une moindre mesure, de l’augmentation des prélèvements obligatoires destinés aux collectivités territoriales, passés de 3,4 % du PIB en 1970 à 5,2 % du PIB en l’an 2000 ;
  • la part dans le PIB des prélèvements obligatoires destinés à l’État, aux administrations centrales et à l’Union européenne restant stable (18,6 % en 1970 ; 18,5 % en l’an 2000).

Strasbourg,le 04 Juin 2007

Romdane FERDJANI, candidat à la présidence de la république en 2012

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