Bruxelles, 31/05/2005. Le Ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht déplore que la Conférence de Révision du Traité sur la non-prolifération, qui s’est tenue du 2 au 27 mai 2005 à New York, n’a pas produit les résultats substantiels et équilibrés que la Belgique et l’Union européenne avaient escomptés.
Des longues négociations sur des aspects de procédure ainsi que du débat de fond et de la discussion du rapport final, il est apparu en effet qu’aucune totale unanimité internationale n’existe sur l’état de la mise en uvre du Traité de Non Prolifération et sur la direction à suivre afin de garantir que ce traité demeure un instrument efficace dans la lutte contre la prolifération des armes nucléaires.
Le Ministre De Gucht souligne que la Belgique et l’Union européenne se sont engagées de façon responsable tout au long de cette conférence en introduisant des propositions substantielles sur chacun des chapitres du Traité de Non-Prolifération (à savoir sur la plan du désarmement, de la non-prolifération et de l’usage pacifique de l’énergie nucléaire).
Selon le Ministre De Gucht, une telle approche équilibrée et productive est essentielle pour le maintien du Traité comme pierre angulaire du régime international de non-prolifération.
Le besoin d’agir efficacement contre la menace découlant de la prolifération d’armes de destruction massive est aujourd’hui grandement partagé par tous. La Belgique continuera dès lors à s’investir pour défendre au niveau international des solutions basées sur le plein respect et le renforcement du Traité sur la Non-Prolifération.
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