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Mme Ann M. Veneman à l’occasion du lancement du Rapport mondial sur le paludisme

14 Mai 2005

Déclaration officielle
 

Bonjour. Merci d’être venus ici ce matin. Je suis heureuse de vous accueillir à l’UNICEF à l’occasion du lancement du premier Rapport mondial sur le paludisme. 

Je voudrais saluer en particulier notre invitée, la Dr Nafo, de l’Organisation mondiale de la Santé. Et également le Dr Keith Carter de PAHO. Merci de vous être déplacés à New York ce matin pour cette importante manifestation.

Ce n’est que ma deuxième journée à l’UNICEF et il est tout à fait approprié que ma première déclaration publique appuie la lutte contre une maladie qui peut être en grande partie prévenue et soignée.

C’est une maladie qui tue un enfant d’Afrique subsaharienne toutes les 30 secondes. Ces chiffres sont stupéfiants. Et inacceptables. Plus d’un million de personnes meurent du paludisme chaque année dans le monde et la vaste majorité d’entre eux sont de jeunes enfants de moins de 5 ans.

Des centaines de millions d’autres sont victimes de crises de paludisme. En outre, les enfants qui survivent risquent de devenir anémiques ou d’avoir des difficultés d’apprentissage le reste de leur vie, deux facteurs qui nuiront à leur croissance et à leur développement.  Nous pouvons aider à modifier ces statistiques, et améliorer la vie des personnes qui en souffrent.

Comme l’expliqueront mes collègues, les mesures prises par les gouvernements et nos partenaires ces dernières années ont placé la communauté internationale en bonne position pour accomplir des progrès considérables contre le paludisme. 

Les médicaments les plus efficaces (les ACT, des associations médicamenteuses à base d’artémisinine) arriveront en quantités bien plus importantes sur le marché l’année prochaine et la production et la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide augmentent rapidement. 

Vous pouvez voir quelques-unes de ces moustiquaires suspendues dans le hall d’entrée.

Et grâce aux sommes supplémentaires affectées à cet effort, y compris la promesse de financement faite par la Banque mondiale la semaine dernière, nous avons la possibilité d’améliorer considérablement la prévention et le traitement.

Il convient de noter que dans les années 60 et 70, on avait beaucoup progressé contre le paludisme.  Mais la maladie a fait un retour en force au cours de ces quelque 20 dernières années. Cette fois, nous devons non seulement contrôler le paludisme mais aussi rester vigilant et maintenir nos efforts pour le juguler.

Je suis d’accord avec le Projet du Millénaire, dirigé par le Dr Jeffrey Sachs, lorsqu’il affirme que nous avons l’occasion de réduire considérablement le nombre de cas de paludisme, et le nombre de décès.

Nous devons certainement y arriver pour atteindre les Objectifs de développement du Millénaire.  Investir dans la lutte contre le paludisme, c’est tout à fait judicieux. Nous ferons en sorte que l’UNICEF continue à assumer ses responsabilités dans la lutte contre une maladie qui tue tant d’enfants et sape le développement.

Nous travaillons avec l’Organisation mondiale de la Santé et l’Initiative “Faire reculer le paludisme” vers cet objectif.

Permettez-moi maintenant de présenter le Directeur adjoint de l’UNICEF Kul Gautam, qui, en compagnie de la Dr Nafo, vous présentera les principales conclusions du rapport.

Je vous remercie. 

Je me réjouis à l’aidée de passer plus de temps avec vous au cours des semaines et mois à venir.

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