Communiqué de presse, le 26 Avril 2018 – À environ 1h30 au sud de Paris par l’autoroute, Gien et ses alentours révèlent au fil de la Loire un héritage riche, marqué par l’Histoire. Véritable terre de châteaux, la région ravira les amoureux de patrimoine architectural et culturel, puisque celui-ci est omniprésent sur le territoire. À partir du printemps, les châteaux ouvrent leurs portes et proposent une multitude d’activités et de découvertes pour réjouir les touristes jusqu’à la fin de l’été.
Un an après sa réouverture, le château-musée de Gien, premier château de la Loire et musée international de la chasse, qui a été totalement repensé, propose aux visiteurs une offre variée destinée aux petits comme aux grands. À seulement quelques kilomètres de Gien, le château de Saint Brisson, ancienne forteresse médiévale transformée en demeure au XVIème siècle délivre son histoire au travers 15 pièces meublées des appartements d’apparat aux pièces de service. De nombreux jeux et activités accompagnent la visite, aussi bien à l’intérieur que dans le parc du château. Quant au château de la Bussière, classé Monument Historique, il étonne ses visiteurs à l’intérieur comme à l’extérieur. Détenant une superbe collection d’objets d’art sur la pêche et les poissons, il est entouré d‘un étang de 6 hectares et d’un parc à la française dessiné par Le Nôtre. En contrebas du château, un potager du XVIIIème,labellisé « Jardin remarquable », permet d’agréables flâneries.
CHÂTEAU-MUSÉE DE GIEN RÉVÈLE L’HISTOIRE DE LA CHASSE ET DE LA NATURE
Le château-musée de Gien est l’un des tout premiers châteaux de la Loire. Construit à l’emplacement d’un ancien rendez-vous de chasse ancien qui accueillit Jeanne d’Arc, il appartient à la couronne dès le XIVème siècle. Commandé dans les années 1490 par Anne de Beaujeu, comtesse de Gien et fille aînée de Louis XI, le château royal, tout de brique et de pierre, annonce la Renaissance. Il a connu différentes périodes de restauration : en 1869,a près les bombardements de juin 1940, et de 2012 à 2017. La naissance du musée de la Chasse, en 1952, est indissociable de deux personnalités particulièrement marquantes : Pierre-Louis Duchartre, inspecteur principal des musées de France et Henri de Linarès, premier conservateur du musée, à ce poste jusqu’en 1987.Réouvert depuis un an, il a subit une importante rénovation, entrepris par le Département du Loiret, de l’édifice et de ses abords, ainsi que la définition d’un nouveau parcours de visite pour le Musée international de la Chasse et ses collections. Une centaine de tableaux, dessins et gravures parmi les 14 800 oeuvres conservées au château ont été restaurées.Construit en lisière de la forêt d’Orléans, à l’emplacement d’un ancien rendez-vous de chasse, le château de Gien ne pouvait être mieux situé pour accueillir un espace dédié à la présentation des arts cynégétiques. Ce musée, créé en 1952 grâce aux efforts conjoints de la ville de Gien et du ministère chargé des Affaires culturelles, rassemble des collections sur les différentes techniques de chasse et présente une sélection de peintures, tapisseries, dessins, gravures, sculptures et céramiques du XVIèmeau XXème siècle.En 1961, les espaces d’exposition sont agrandis et les collections s’étoffent. Fort de son succès et désormais capable de rivaliser avec les plus grands musées cynégétiques d’Europe, il prend le nom de Musée international de la chasse. Depuis 2003, il bénéficie de l’appellation Musée de France, gage de l’importance et de la qualité des collections qu’il conserve. Les salles réaménagées accueillent à présent sur 2 000 m2 une muséographie interactive. L’équipe chargée de la mettre en oeuvre s’est inspirée de l’environnement forestier du château afin de répondre à l’axe de découverte en trois thématiques, choisi par le Département : chasse, histoire et nature en Val de Loire. Un parcours didactique, entre une quinzaine de salles, où ces thèmes sont présentés dans leur complémentarité.
SAINT-BRISSON ENTRE ANIMATIONS ET DÉCOUVERTES
À 8 km de Gien, sur la route de Briare, l’impressionnant château de Saint-Brisson contemple les siècles et le plus long fleuve de France depuis son promontoire. Daté du XIIème siècle, il fut une forteresse moyenâgeuse imprenable avant d’être transformé en demeure d’habitation 6 siècles plus tard par ses nouveaux propriétaires, la famille Séguier.Ce joyau, classé aux Monuments Historiques, a été légué à la commune de Saint-Brisson en 1987 par Anne de Ranst de Berchem. Restauré dans les années 1990 par les bénévoles de l’Association des Amis du Château de Saint-Brisson, il a été revendu par la municipalité en octobre 2015 à Lancelot Guyot, fondateur de la société Tous Au Château. Celle-ci a effectué à son tour une série de travaux avant d’accueillir les visiteurs en 2016, sur un mode original.De nombreux aménagements dans les murs et le parc du château ont ainsi vu le jour, avec des animations, des jeux à énigmes et des parcours interactifs qui donnent à chacun la possibilité de personnaliser sa visite. Afin de redonner un nouvel élan au patrimoine historique, l’entreprise Tous Au Château imagine et développe des projets sortant des sentiers battus, à la grande satisfaction des curieux, toutes générations confondues.
LA BUISSIÈRE REMARQUABLE SUR TOUS LES POINTS
Posé sur un étang de 6 hectares, le château de La Bussière abrite une étonnante collection d’objets d’art sur la pêche et les poissons, d’où son surnom Château des Pêcheurs. Parmi ses trésors, un coelacanthe, fabuleux poisson préhistorique. Cette forteresse construite au XIIèmesiècle est devenue une demeure de plaisance sous les seigneurs du Tillet, au XVIIème siècle.Ses jardins dessinés par Le Nôtre, son verger aux variétés anciennes et son potager aux milles saveurs où prospèrent légumes, fruits et fleurs, labellisés « Jardin remarquable » , font les délices des promeneurs. D’autant plus que des activités variées autour du jardinage et de la pêche en eau douce sont proposées aux familles.Parmi les autres animations proposées : atelier du patrimoine, où les artisans d’art présentent leurs métiers et font des démonstrations – les rendez-vous au jardin, qui prévoient notamment des rencontres avec les propriétaires dans le potager – une nouveauté cette année, des Escape Game débuteront le 1er mai pour tester la logique et l’esprit d’équipe des joueurs au sein même de l’édifice historique.
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