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Parution de “L’adret et l’ubac” de Remi Huppert, aux Editions du Palio

02 Nov 2024

Communiqué de presse gratuit, le 02 Novembre 2024 – “L’adret et l’ubac”, de Remi Huppert, aux Éditions du Palio

Deux amis d’enfance gardent chevillée au corps leur affection pour Villiers, une petite ville jadis habitée ensemble, dont ils connaissent les recoins, les murs et les jardins.

De qui suis-je en que sais-je, Raoul et Rodolphe hurlent d’étranges « Marche arrière ! », chacun avec ses mots. Ah ! les mots… Côté leurres, ils en connaissent un rayon. Ces pantins, clowns et bouffons abusent souvent de mensonges.

Voici, livrés au lecteur, deux itinéraires longtemps tenus secrets. Comme si l’ubac cachait l’adret et la souffrance un certain apaisement.

Remi Huppert a grandi en France, peut-être à Villiers, avec Raoul et Rodolphe. Il a vécu et travaillé en Afrique et en Asie. Il écrit des romans, joue du piano, parfois de l’accordéon. Souvent, il quitte le pays du Jazz pour marcher seul au long cours.

 

Le mot de l’auteur

Rodolphe Harz et Raoul Hauterive, qui se sont perdus de vue depuis des décennies, se retrouvent par hasard dans un jardin public. L’un traverse une profonde crise personnelle et conjugale, l’autre, apparemment plus serein, recueille les confidences de son ami. La rencontre déclenche un retour aux sources et le récit réciproque de deux existences longtemps disjointes. Ces résurgences mémorielles, les unes anciennes, les autres plus récentes, aboutissent au partage d’un cheminement spirituel. Ce pas de côté intime se prolonge chez les deux amis en une recherche de clairvoyance, d’apaisement et si possible de rédemption.

Ce livre se nourrit d’élans, d’aventures et d’épreuves d’ordre personnel. J’y ai ajouté, tout au long de ces pages, une quête identitaire et diverses réflexions rassemblées au fil des années. Ce texte comporte toutefois, à travers les personnages fictifs de Rodolphe Harz, de Raoul Hauterive et de l’énigmatique Faïza, sa propre dimension, psychologique, épique et poétique. Il s’agit par conséquent d’un roman où s’entremêlent à dessein une réalité personnelle assumée et un récit imaginaire que j’ai voulu plausible.

 

Le mot de l’éditeur

« Le voyage est un riche pâturage de mots », dit Homère.

Grand voyageur et randonneur assidu, Remi Huppert aime remonter le temps par des voies de traverse. Il y cultive ses idées, il y trouve ses mots. Son roman est un retour en lui-même, un récit initiatique à rebours sur les chemins de ses héros. À l’instar d’Ulysse, ses personnages affrontent leur histoire entre l’adret de l’action et l’ubac de la pensée.

« Chaque épisode, explique le narrateur, nourrit l’autre, aucun événement récent ne se déploierait sans le recours à telle ou telle péripétie d’autrefois. Mes efforts, mes rencontres et mes méditations d’aujourd’hui ont retrouvé leur sel. Aujourd’hui, j’ai bouclé mon périple et mon existence a pris corps. Chaque fait s’enchaîne ; mon retour ici, mon amitié pour Raoul, les images floues, la mémoire, la quête, mon enfance, mon père, mon origine. Une paix relative, ma joie fragile se nourrissent maintenant d’angoisses passées. Oui, il faut vivre cela. Par contraste s’apprécient les instants au cours desquels j’ai retrouvé le plaisir d’exister. »

« Pleurer aggrave les tourments », ajoute le narrateur. Au terme de cette odyssée d’une écriture délicate à laquelle l’invite Remi Huppert, le lecteur en est convaincu.

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