Communiqué de presse – Le conseil d’administration de Pernod Ricard, réuni le 22 mars 2006 sous la présidence de Patrick Ricard, a arrêté les comptes IFRS du premier semestre et précisé les perspectives pour l’ensemble de l’exercice 2005/2006.
Au titre du premier semestre 2005/2006 (1/07 au 31/12/2005), Pernod Ricard a enregistré une très forte croissance de ses résultats grâce au dynamisme des marques premium de son périmètre historique et à l’intégration rapide et réussie d’Allied Domecq.
Résultat opérationnel courant
Le chiffres d’affaires consolidé (hors droits et taxes) s’élève à 3 268 M, en progression de 66,7 %.
Périmètre historique Pernod Ricard en forte croissance
Les marques premium du périmètre historique de Pernod Ricard ont poursuivi leur spectaculaire progression (Chivas +13 % ; Jameson +12 % ; The Glenlivet +10 % ; Martell +9 %) et ont constitué la composante principale de la croissance interne de 4,5 % des ventes. La forte rentabilité de ces marques a généré une très vive hausse du taux de marge brute qui passe de 60,1 % à 61,3 %. Leur profitabilté accrue a permis la poursuite d’un effort publi-promotionnel très soutenu derrière les marques clés (+11 % sur la période). Au total, la contribution après publipromo des marques historiques atteint 815 M (croissance interne +5 %), confirmant ainsi leur dynamisme.
Intégration réussie des marques Allied Domecq et rentabilité conforme aux attentes
La contribution générée par les marques d’Allied Domecq, dès ce premier semestre (5 mois), est en ligne avec nos attentes et reflète une profitabilité comparable (486 M de contribution après publi-promo) à celle du portefeuille historique du Groupe (taux de contribution des marques sur chiffre d’affaires de 39,2 % vs 40,2 % pour Pernod Ricard historique). Cette bonne performance a été réalisée dans un contexte d’intégration et d’assainissement d’un certain nombre de marchés (destockage, arrêt des ventes parallèles).
La mise en uvre rapide de l’intégration et des synergies de coûts a permis de générer sur ce semestre une économie correspondant à environ 40 % de l’objectif final. Les frais de structure s’élèvent ainsi à 534 M, représentant 16,3 % du chiffres d’affaires contre 17 % pour la même période de l’exercice antérieur. Ceci, combiné à la bonne rentabilité du nouveau portefeuille, a généré une très forte croissance du résultat opérationnel courant (+70 % à 767 M) et une amélioration immédiate du taux de marge opérationnelle de Pernod Ricard qui passe de 23 à 23,5%.
La croissance du résultat opérationnel courant concerne toutes les zones mais elle bénéficie en premier lieu à la zone Amérique qui fait plus que doubler ses profits. La croissance interne sur la période a été par ailleurs particulièrement remarquable sur la zone Asie/Reste du Monde (hausse de 14,6 % de la contribution après publi-promo). Les résultats de ce premier semestre soulignent le succès de l’internationalisation de Pernod Ricard, qui réalise à présent plus de 50 % de ses profits sur les zones de forte croissance Asie et Amériques.
Autres éléments du Résultat Net Courant
Le résultat financier courant est une charge de (177) M qui comprend les frais financiers payés sur la dette pour (164) M (taux moyen de 4,5 % environ) ainsi que l’amortissement des commissions bancaires pour la mise en place du financement (12) M et les coûts d’actualisation des engagements de retraite (7) M.
Au 31/12/2005, la dette (Normes IFRS) de Pernod Ricard atteint 8 774 M, en baisse de plus d’un milliard d’euros depuis l’acquisition d’Allied Domecq le 26 juillet, grâce au free cash flow généré par l’activité (+312 M), à la conversion de l’OCEANE en actions Pernod Ricard et à diverses cessions d’actifs (Bushmills).
La cession de Dunkin’ Brands, Glen Grant, Old Smuggler et Braemar au 1er trimestre 2006 pour un montant net d’impôt d’environ 1,5 Md devrait encore accélérer le désendettement sur le 2nd semestre.
La charge d’impôts sur les éléments courants s’élève à 148 M, soit un taux moyen d’imposition de 25 % en ligne avec les anticipations.
Enfin, les actifs cédés (Dunkin’ Brands, Britvic) ont généré un profit de 42 M sur le semestre alors que les intérêts minoritaires représentent (14) M. Au total, le résultat net courant se monte à 471 M, soit un bond de +58 % par rapport au 31/12/2004.
Le résultat net courant par action enregistre une remarquable progression de +26 % par rapport au premier semestre 2004/2005 et s’élève à 5,34 , favorisé par la saisonnalité de nos profits.
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