COMMUNIQUE DE PRESSE – Paris, le 22 août 2005 – Le 18 juillet, Monsieur de Villepin a lancé un appel à candidatures pour la privatisation des autoroutes françaises. Un mois après les candidats déposent leurs dossiers afin que le gouvernement puisse continuer son bradage à marche forcée des privatisations.
Cest une véritable fuite en avant, tristement illustrée par la vente dune entreprise publique rentable, à linverse des lignes Corail, il ne pourra prétexté le déficit. Cette décision, critiquée même au sein de sa majorité, ne fera même pas lobjet dun débat parlementaire. Cest seulement la procédure qui sera présentée à lautomne, devant le Parlement. Le gouvernement Villepin nose même plus présenter ses mesures à sa propre majorité, mais sans doute le MEDEF a-t-il été consulté
La recette de ces privatisations ne représentera qu1% de la dette publique. Ajouté à labsence totale de démocratie, cest bel et bien une grave erreur qui na dautre justification que dêtre la prime de rentrée du MEDEF.
La privatisation des trois sociétés dautoroute relève bien du dogme de casse des services publics pour aller vers une société où les plus riches concentrent richesses et pouvoir, au détriment dune société de droits des citoyens où chacune, chacun peut trouver sa place.
Parti communiste français
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