Préserver l’autonomie du football

La FIFA et l’UEFA insistent sur l’importance capitale de préserver l’autonomie du football

Le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, et le président de l’UEFA, Lennart Johansson, se sont réunis aujourd’hui, jeudi 26 octobre 2006, à Zurich afin d’étudier les différents moyens d’améliorer la collaboration des deux organisations, notamment au niveau de la protection de l’autonomie du football.
La pression exercée sur les diverses instances dirigeantes du football ne cesse de croître, une tendance qui touche non seulement la FIFA, mais aussi les confédérations ainsi que les associations membres de la FIFA. Les grands clubs, européens notamment, les puissances économiques et commerciales, les agents de joueurs et parfois certains gouvernements tentent d’interférer dans les affaires du football. Le football doit donc défendre sa position.

Partant de là, les deux présidents ont accordé une attention toute particulière au rapport publié récemment sur les sports européens, l'” Independant European Sports Review ” (IESR) et sont arrivés aux conclusions suivantes :

– Nous adhérons aux messages clés véhiculés dans ce rapport, qui insiste sur l’autonomie et l’autogestion du sport, toutes deux fondées sur le principe de subsidiarité qui régit, selon des directives clairement établies par le monde du sport lui-même, les responsabilités de chacun non seulement à l’échelle mondiale, mais aussi au niveau des confédérations et des associations membres.
– Nous prônons une définition juridique claire de la frontière entre les responsabilités du gouvernement et celles du sport.
– Nous comprenons et acceptons les requêtes formulées par les institutions politiques envers les instances dirigeantes du sport eu égard à la bonne gouvernance du sport, et sommes prêts à assumer cette responsabilité dans le football.
– Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire que l’Union européenne mette en place une agence européenne des sports car nous sommes d’avis qu’une telle entité ne fera qu’accroître la gestion bureaucratique du sport et le risque d’interférences politiques dans le sport.
– Nous sommes convaincus que la FIFA et l’UEFA peuvent trouver un accord de collaboration viable avec les autorités politiques d’Europe et du monde entier pour le bien et le développement de notre sport.

Afin de trouver les meilleures solutions à ces questions encore ouvertes, il est capital que les points de vue de toutes les instances dirigeantes du football soient également intégrés dans le travail effectué sur l’IESR.

Enfin, les deux présidents se sont accordés à dire qu’il était capital, notamment en ces temps où ce sport connaît des défis importants, que les dirigeants du football fassent preuve de continuité.
 

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