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Publication de la première étude sur les écoscores présents en France : 12 secteurs avec plus de 100 scores déjà développés

30 Juin 2025

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Étude “100 scores” : une radiographie inédite des écoscores présents en France 

Ecoeff Lab signe un premier inventaire des écoscores  pour le réseau InterScores et propose des pistes concrètes pour dépasser le backlash RSE actuel

Paris, le 25 juin 2025 – À l’heure de l’abandon de la Directive Green Claims qui devait encadrer les allégations environnementales, quel est le paysage français actuel des écoscores ? Ces écolabels gradués, agiles, porteurs d’une promesse de réduction de l’impact environnemental, voire également de qualités sociales ou sociétales peuvent être mis en place aujourd’hui par tout secteur…  Quid dès lors de la transparence nécessaire et des bonnes pratiques méthodologiques à mettre en place ?

C’est dans ce contexte qu’Ecoeff Lab, cabinet indépendant spécialisé dans l’évaluation des impacts environnementaux, a réalisé pour le réseau InterScores l’étude inédite “100 scores” : un panorama critique et comparatif de 100 systèmes de scoring présents en France.

Un paysage éclaté, une ambition de clarté
L’étude “100 scores” dresse un état des lieux sans précédent de la diversité des scores environnementaux existants — de l’affichage environnemental produit aux indices RSE des entreprises.

« Nous avons voulu répondre à une question simple, mais cruciale : qui sont  les scores qui  nous guident vers une consommation plus responsable et quelle stratégie mettre en place pour éviter la cacophonie  ? », explique Philippe Schiesser, fondateur d’Ecoeff Lab, directeur de l’étude.

Des enseignements clés sur la réalité des scores
L’analyse révèle une diversité méthodologique, des usages hétérogènes et un certain flou dans la transparence de certains dispositifs :

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➡️ 92 % des scores sont volontaires, parfois encadrés, mais seuls 8 % sont obligatoires ;
🔠 80 % sont multicritères ;
📚 70 % utilisent le terme « score », bien plus fréquent que « index » (7 %), « indice » (4 %) ou « note » (3 %) ;
🖥️ 60 % des scores sont créés par des acteurs économiques (consortiums, fédérations, centres techniques, PME, TPE, start-ups) ;
🇪🇺 28 % émanent de la sphère publique (institutions européennes, agences, ministères) ;
📔 12 % sont portés par des ONG ou associations, notamment de défense des consommateurs ;
⚠️ Tous ne publient pas librement et gratuitement leur cahier des charges. Certains passent par des normes privées (ex. AFNOR SPEC), parfois payantes. D’autres optent pour une vérification tierce ou une co-construction avec les parties prenantes ;
📣 Tous visent à objectiver l’approche RSE au niveau du produit, mais dans des cadres, vocabulaires et exigences très variés.

InterScores : vers une meilleure robustesse des scores
Le réseau InterScores, qui fédère des acteurs engagés pour l’émergence de bonnes pratiques, voit dans cette étude un outil structurant. Son site internet est également mis en ligne ce jour (wwww.interscores.eu) et ses groupes de travail sont déjà lancés, notamment sur des thématiques transverses (naturalité, allégations, réparabilité…) mais également sur le développement avec AFNOR Normalisation d’un référentiel unique, cadrant cette activité de scoring.

Plusieurs axes stratégiques sont évoqués : 
1. Promouvoir une convergence méthodologique
2. Encadrer l’usage des termes et des formes de scoring
3. Renforcer la gouvernance pluraliste des indicateurs et leur validation 
4. Accompagner les acteurs économiques dans le développement de systèmes de scoring robustes.

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Vers une stratégie partagée pour le scoring produit ?
L’étude “100 scores” montre qu’il est urgent d’agir, mais avec méthode. La réglementation européenne, même imparfaite, peut jouer un rôle d’impulsion vertueuse, à condition qu’elle s’ouvre à la diversité des approches tout en exigeant de la transparence, de la rigueur et de la lisibilité, ceci conformément aux normes internationales.

La stratégie française et européenne doit désormais viser l’harmonisation intelligente, c’est-à-dire :

1. Normer sans étouffer,
2. Encadrer sans fermer,
3. Et surtout outiller sans exclure.

« Avec ‘100 scores’, nous voulons offrir aux acteurs publics, privés et à la société civile un socle commun pour mieux comprendre, comparer et choisir les outils de mesure de l’impact environnemental », déclare Philippe Schiesser, également fondateur d’InterScores aux côtés d’une équipe de 4 spécialistes de l’approche produit (substances, normes, droit, consommation), d’un Comité Scientifique (avec l’ESCP, la Chaire UNESCO de Nanterre, CentraleSupelec) et d’un Comité de Parties Prenantes (Afnor Normalisation, ECOS. Institut du Commerce).

À propos d’Ecoeff Lab
Ecoeff Lab est un cabinet indépendant d’expertise en évaluation environnementale et écoconception, reconnu pour sa rigueur méthodologique et son engagement en faveur d’une transition écologique fondée sur la preuve. Il dispose de plus de 25 ans d’activité en France et en Europe.

À propos d’InterScores
InterScores est un réseau collaboratif rassemblant 18  systèmes de scoring portés par des start-ups, des TPE, PME, distributeurs ou fédérations professionnelles pour promouvoir la lisibilité, la cohérence et la transparence des outils et algorithmes utilisés par ce nouveau métier. Il représente plus de 100 entreprises utilisatrices de ces solutions et plus de 100 000 références de produits scorés.

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Contact presse :
Philippe Schiesser

[email protected]

01 43 63 17 31
www.interscores.eu

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