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Réseau national de veille sur internet pour les adolescents en mal de vivre

12 Mai 2005

A l’occasion du Forum Adolescence du 12 mai

organisé par la Fondation Wyeth avec le CNRS et l’INSERM

L’association Faut qu’on s’Active !  alerte sur le phénomène du suicide des jeunes, et lance un appel à tous les internautes pour participer à son blog VIE J,

Réseau national de veille  sur internet pour les adolescents en mal de vivre
( www.fautquonsactive.com

L’association citoyenne Faut qu’on s’active !  créée à l’initiative de lycéens pour favoriser l’engagement des jeunes dans la vie de la cité, et qui s’est fait connaître en recueillant avec Marie HUMBERT 1 6 0.000 signatures pour une « loi Vincent Humbert », ne pouvait rester indifférente au drame de Noémie et Clémence, les deux jeunes filles disparues le 25 janvier 2005 après avoir lancé des appels au secours sur internet.

phare.gif%22Alors, pour que l’on n’oublie pas ces jeunes filles, et avec elles les 50.000 adolescents qui tentent chaque année dans la solitude et l’indifférence de se donner la mort, nous avons décidé d’apporter notre contribution, en ouvrant un large débat et en élaborant des solutions avec les jeunes eux-mêmes.

A l’occasion du 1er Forum Adolescence organisé par la Fondation Wyeth avec le CNRS, l’I N SERM et de nombreux experts, n ous lançons un appel national à tous les volontaires pour participer  au projet VIE J, réseau de veille et d’assistance pour les adolescents  en mal de vivre .

D’ores-et-déjà, le site de l’association, www.fautquonsactive.com a créé son propre blog, qui met à disposition des internautes de premiers outils pour  répondre aux messages morbides et aux alertes sur internet  :

  • une «  bouée de sauvetage  » (message-type à envoyer lorsqu’un jeune appelle au secours sur un blog ou un forum) ;
  • des armes pour les «  corsaires  » : nous encourageons les internautes à se constituer leur liste noire de « naufrageurs » (sites ou de blogs morbides et dont la dangerosité est manifeste (par exemple : darklinks.com, intihar.8k.com, necronom.com, darkside, suicidemania.). Les « corsaires » internautes sont invités à aborder ces sites, à leur demander de diffuser des messages de prévention et sinon à les polluer. Les plus dangereux nous seront signalés, pour le cas échéant saisir les services de police ;
  • des «  balises  » (témoignages de vie d’adolescents ou d’adultes) ;
  • un «  phare  » (forum de discussion, destiné à prolonger le dialogue avec des jeunes et des adultes formés à l’écoute, ouvert 24h/24). Marie HUMBERT y dialoguera également avec les jeunes ados ;
  • une «  boussole », espace d’informations pratiques pour s’orienter, comprendre (par exemple la dimension médicale, souvent méconnue), se former, signaler les intervenants du secteur, échanger entre professionnels, aller plus loin, enrichir les outils de la veille ;
  • un «  SOS  », message-type à envoyer sur d’autres sites, également destiné à informer la presse, pour relayer dans toutes les régions cet appel pour assister les jeunes désorientés.

Cet outil original a suscité l’intérêt de nombreux professionnels (réseaux de santé, Maison de l’Adolescent du docteur Xavier Pommereau à Bordeaux, etc.), et concept de veille sur internet par les jeunes eux-mêmes pourrait apporter une contribution essentielle à une politique globale de prévention. L’association Faut qu’on s’active ! va présenter dans les mois qui viennent cet outil,  en particulier en milieu scolaire (collèges, lycées, universités),  et organisera des débats avec des jeunes et des intervenants spécialisés pour informer sur les conduites à risque, libérer la parole des jeunes, donner des conseils ou délivrer des mises en garde, mais aussi mobiliser les adolescents eux-mêmes pour qu’ils réagissent bien aux appels au secours dont ils sont témoins. D’autres actions peuvent être engagées avec les parents et la communauté éducative.

Nous souhaitons mobiliser les jeunes eux-mêmes pour faire des propositions et participer à la prévention du suicide. Premières victimes des comportements suicidaires, mais aussi premiers agents de prévention, les jeunes adolescents doivent être mieux informés et sensibilisés à ce problème majeur, et pouvoir s’impliquer davantage. L’association Faut qu’on s’active ! se propose de contribuer à cette mobilisation sur la durée.

Contact presse : Vincent Léna (06.64.40.25.34)

 
Association Faut qu’on s’active ! 38 rue Lecocq 62100 CALAIS [email protected] / www.fautquonsactive.com

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