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Réunion des ministres des affaires étrangères de l’OSCE

04 Déc 2006

Les Ministres des Affaires étrangères de l’OSCE entament la réunion en mettant l’accent sur les conflits non résolus et le renforcement de l’efficacité de l’Organisation

 

BRUXELLES, le 4 décembre 2006 – Les Ministres des Affaires étrangères des 56 Etats participants de l’OSCE ont entamé leur Conseil ministériel annuel en mettant l’accent sur la résolution des conflits “gelés” de longue date et l’amélioration de l’efficacité de l’OSCE.

 

En ouverture à la réunion de deux jours, le Président en exercice de l’OSCE, le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, a déclaré que les décisions de réforme que prendraient les Ministres iraient plus loin que des décisions procédurales ou opérationnelles, et résulteraient du mandat attribué par le Conseil ministériel de l’an passé dans la capitale slovène.

“Après des années de morosité et de doute, Ljubljana fut le Conseil de l’éclaircie. Mon souhait est que Bruxelles puisse être le Conseil d’un nouveau départ pour l’Organisation”, a déclaré le Président en exercice.

 

“C’est dans cet esprit que nous allons commencer – je l’espère – aborder le dossier de la réforme, ou plus exactement du renforcement de l’efficacité d’une institution trop souvent et injustement critiquée mais qui, comme toutes les autres, n’en nécessite pas moins d’être soumise à un examen critique.”

 

Le Ministre De Gucht a affirmé que la Belgique s’était efforcée de rétablir l’équilibre entre les trois dimensions de la sécurité – politico-militaire, économique-environnementale et humaine – par exemple en formulant des propositions sur l’énergie et les transports. Il a également noté que des progrès avaient été accomplis sur les petites armes et les armes légères.

 

En ce qui concerne les conflits “gelés”, le Président en exercice a déclaré que, malgré l’accomplissement d’un certain progrès, en particulier sur le Nagorno-Karabakh, il serait peu réaliste d’espérer une solution à Bruxelles.

 

“Mais j’en appelle à chacun d’entre vous, à commencer par les principaux protagonistes, pour qu’ils mettent à profit l’occasion offerte par cette réunion de la principale instance de cette Organisation pour relancer le cours des négociations interrompues ou bloquées,” a dit le Ministre De Gucht.

 

Le Président en exercice a estimé que la dimension humaine, qui constitue une priorité pour la Présidence belge, demeurait une tâche centrale pour l’OSCE.

 

“Il n’y aura ni paix, ni sécurité durable sans un respect approprié des droits de l’homme et des libertés,” a-t-il déclaré aux Ministres, tout en félicitant le Bureau des Institutions démocratiques et des Droits de l’Homme de l’OSCE d’avoir remis un rapport équilibré et précis sur ses travaux et qui recommande d’autres développements.

 

Le Conseil ministériel réunit des ministres, ou leurs représentants, de tous les Etats participants et des 11 partenaires asiatiques et méditerranéens de l’OSCE. Des organisations internationales observent également les débats. Les 56 Etats participants profitent de la réunion pour approuver une série de décisions concernant des mesures et des déclarations éventuelles sur un large éventail de sujets.

 

Le Secrétaire général de l’OSCE, Marc Perrin de Brichambaut, a déclaré lors de la séance d’ouverture que les Etats participants doivent s’assurer qu’ils ont attribué à l’Organisation les ressources suffisantes pour lui permettre de mener à bien les missions qui lui ont été confiées.

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