Communiqué de presse, le 02 novembre 2024 – Vient de paraître : “Va pour Émilie !” , de Philippe Lévy, aux Éditions du Palio
« On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes », dit le proverbe.
Émilie n’a pas eu la chance d’en être dotée dès sa naissance. Mais elles étaient néanmoins, forcément, quelque part ! Ce roman, à l’allure d’enquête policière, relate sa recherche acharnée et palpitante de ses origines. L’intrigue, haletante, se déploie entre la région parisienne et la Haute Provence, toujours splendide et parfois cruelle – région adorée par l’auteur qu’il décrit avec la passion du photographe et la précision chirurgicale du clinicien.
La vie d’Émilie aurait pu finir sur les marches d’une église, noyée par l’urine d’un chien. Elle survivra dans les crèches de l’Assistance Publique, alors infâmes, avant d’être adoptée par un couple bourgeois et secret, qui lui donne une solide éducation mais lui cache d’autant plus son histoire qu’il l’ignore. Devenue médecin, la jeune femme participera à la création du laboratoire de police scientifique de la PJ d’où elle pourra remonter le fil de sa vie.
Philippe Lévy est professeur de médecine. « Va pour Émilie ! » est son second roman, après « Le transit des corps », Balland (2010).
Le mot de l’auteur
Ce roman interroge la nécessité vitale de connaître ses racines.
Il traverse la Haute Provence, une région que j’adule, et la région parisienne, où s’est déroulée ma vie professionnelle.
Je l’ai écrit comme je suis, direct et explicite. J’y parle avec légèreté de choses graves. Ma pratique médicale m’a appris l’importance des détails, même infimes. Ce goût des détails se retrouve dans mes lignes. Je sais qu’ils recèlent souvent la vérité et une magnifique beauté – tel le petit cairn de couverture.
Ce tas de cailloux que j’ai choisi comme illustration parmi mes photographies provençales est à l’image d’Émilie. Il se tient de guingois, mais il tient. Malgré sa base improbable. Ou peut-être grâce à elle ?
Le mot de l’éditeur
En 1939, dans “Detective Novel”, le linguiste Régis Messac définit le roman policier comme « un récit consacré avant tout à la découverte méthodique et graduelle, par des moyens rationnels, des circonstances exactes d’un événement mystérieux ». Il démontre que la pensée scientifique lui est consubstantielle.
Au regard de cette définition, le roman de Philippe Lévy relève du genre policier. La recherche de ses racines par Émilie participe d’une démarche rigoureuse et ordonnée, à l’image de la pratique hospitalière de l’auteur. Sa progression cadence le récit et tient le lecteur en haleine.
« Le naturalisme est l’esprit scientifique porté dans toutes nos connaissances. Les naturalistes reprennent l’étude de la nature aux sources mêmes, remplacent l’homme métaphysique par l’homme physiologique, et ne le séparent plus du milieu qui le détermine », écrit Zola en 1881.
Sous cet angle, « Va pour Émilie ! » est aussi un roman naturaliste. Avec son goût du détail, Philippe Lévy trouve les mots justes pour décrire les méandres géographiques et sociaux de l’histoire de son héroïne. S’ensuit une étonnante richesse de vocabulaire médical et bucolique tout à la fois, pour le plus grand plaisir du lecteur. Rat des villes ou rat des champs, il en sort enrichi.
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