Le 14 juin 2007 – communiqué de presse – Magali Duwelz présidente de l’association SosBenjamin -Onecr sera reçu le 11 juillet 2007 à 17 h par Monsieur le Ministre de l’Education Nationale monsieur Xavier Darcos , c’est un événement unique et exceptionnel pour la lutte intense contre les jeux dangereux .
Nous rendrons compte à Monsieur le Ministre du vécu des parents, de leur douleur, de notre combat, de nos actions, de nos outils de préventions, de l’efficacité de notre prévention sans mode d’emploi, dans incitation, ni psychose depuis 12 ans de tout ces jeux dangereux 90 au total que les enfants pratiquent dans la méconnaissance des dangers mais aussi du constat que le corps enseignant est démuni face a ces jeux.
« SOSBENJAMIN-ONECR » l’association est née d’une expérience et d’un vécu traumatisant, répertorier dans plusieurs foyers français.
De l’initiative de Magali et Roger Duwelz : parents 4 enfants.
D’un constat indéniable : la santé et la vie des jeunes et des enfants sont en danger par des jeux dangereux pratiqués dans la méconnaissance des dangers
Les jeux dangereux sont une préoccupation publique majeure. Depuis la fin des années 98, aucune statistique officielle n’a fait état d’une analyse scientifique et sensible du phénomène. Elle est passée de quelques enfants et de jeunes adultes joueurs à 68 % aujourd’hui. La mise en place d’une étude au sein de l’IHESI (institut des hautes études de la sécurité intérieur) et l’investissement de Mme Beau Claude magistrate et vice présidente du tribunal pour enfant à la cour d’appel de Paris et présidente de Mission Possible a permis de sensibiliser le Ministère de l’Education Nationale à ce phénomène.
5 facteurs premiers génèrent l’apparition de comportements et de conduites à risques dans une population de plus en plus jeune :
Un sentiment de ne pas exister, notre jeunesse est en perpétuelle et de tous temps en recherche de sensation
Les adultes entourant notre jeunesse ont peur de parler de ce phénomène qui touche nos enfants de plus en plus tôt
Un manque de confiance face aux institutions considérées comme injustes et mobilisatrice d’énergie.
Un déficit de la transmission d’une prévention et d’information auprès des jeunes , leurs familles , du corps enseignants, des professionnels de la santé , des partenaires sociaux, de la justice etc ..de l’existence de 90 jeux différents.
En réaction à ce contexte social, des tendances à risques se sont développées avec force dans la jeunesse en quête de sensation.
D’une absolue nécessité : informer et prévenir sans mode d’emploi, ni psychose le risque d’une pratique de jeux dangereux.
Il devient impératif de mettre en place des actions efficaces et constructives qui préviennent le risque des jeux dangereux pouvant mettre leur vie en danger.
d’une part, de donner l’envie à cette jeunesse de participer à la vie de leur société et de veiller à leur épanouissement
D’autres part d’intégrer dans le règlement intérieur de l’école une rubrique de prévention des jeux dangereux.
D’informer le corps enseignants des 90 jeux différents car savoir ne veut pas dire responsable.
De demander à la justice une enquête approfondie et de repérer les enfants joueurs qui ne sont pas toujours des agresseurs, car l’enfant peut-être aussi victime, c’est toute la difficulté de ce combat.
De la conviction qu’il existe des signes avant-coureurs qui doivent nous alerter et retenir toute notre attention et nos soins à l’enfant.
Des études conduites sur le phénomène par notre association et notamment par l’autopsie de Benjamin Duwelz décédé par pendaison en 1995 se trouvant sur : http://www.sosbenjamin.org/ ou http://www.jeuxdangereux.fr/ à la rubrique professionnel de la santé révèlent qu’il existe des signes précurseurs qui rendent prévisible la détection d’un ou des jeux dangereux et notamment l’explication de la pendaison.
Les témoignages recueillis par des parents d’enfant victime d’un jeu dangereux, soit par blessures psychologique, psychique, voire mortel au sein de l’association depuis 12 ans nous indiquent que ces symptômes avant-coureurs apparaissent précocement de plus en plus tôt dès l’age de 4 ans, âge où l’enfant sort de la sphère exclusivement familiale et s’inscrit dans la société,.
C’est pour déterminer ces signes avant-coureurs, engager une démarche de détection précoce et mettre en uvre une action de prévention et de démarche citoyenne que l’association sosbenjamin-onecr a été créée pour lutter contre ces jeux que l’association devienne une passerelle entre les institutions et les parents, que plus personne ne souffre comme nous souffrons.
Merci de votre présence et de votre uvre de santé publique depuis 12 ans qui ont pu nous aider à prévenir des parents et sauver des vies, merci de nous soutenir pour cet événement unique et exceptionnel qui donnera suite à un sondage et un colloque que nous rendrons publique prochainement.
Merci du fond du cur
Ex de quelques jeux :
Les jeux de non -oxygénation doivent être combattus efficacement car c’est le plus mortel (quelques secondes pour qu’il ne soit trop tard) mais nous devons aussi combattre les jeux d’attaques, car nous avons beaucoup de dégâts : rate éclatée, hémorragie, anus collé à la colle super puissante, bras cassé, cheville atrophiée etc… Ce sont les mêmes symptômes que les jeux de non- oxygénation : le secret et la méconnaissance des dangers. Cela touche toutes les classes sociales, et les jeunes de 4 à 21 ans (source de notre association par notre profond travail de terrain).Les enfants ou les jeunes sont volontaires pour intégrer un groupe ou faire rire les copains.
LES JEUX D’ATTAQUE DIT LES JEUX D’AGRESSION:
Indépendamment de leurs règles, ou de leurs noms, ces jeux présentent des caractéristiques communes:
l’utilisation de la violence gratuite par un groupe envers un enfant seul.
la violence a enjeu corporel envers soi-même
le rapport victime/agresseur.
la violence physique reste le premier but de ces jeux.
Jeux de la canette: au sein d’un cercle de joueurs, une canette ou un objet est lancé. Si un joueur, désigné comme victime ne le rattrape pas, il est roué de coups par les autres joueurs.
mort subite: ou jeu de la couleur
C’est le sort d’un enfant qui porte le plus grand nombre de vêtements de la couleur désignée le matin, il est alors frappé et humilié toute la journée.
jeu du taurau :
C’est un groupe d’enfants ou de jeunes qui sont en bande et qui foncent tête baissée sur un enfant désigné.
jeu de Beyrouth:
Des enfants demandent à un autre la capitale du Liban. L’enfant doit répondre ” Beyrouth” sinon c’est les partie masculines qui sont visées (cela peut se pratiquer avec d’autres pays).
jeu de la pièce:
Ou du pouilleux massacreur:un enfant ou un jeune prend une pièce. Il pose des questions et à chaque mauvaise réponse, un autre enfant va frotter très fort le dessus de la main ou le dessous de l’oeil, jusqu’au saignement : après il est baptisé.
Contact association
Magali Duwelz
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