Si on m’avait dit un jour que je prendrais un cours de théâtre en montant sur Paris, j’aurais répondu « Naaaan, impossible ! ». Et pourtant, je l’ai fait. Nantaise pure souche, venue faire un stage pour mes études, j’ai eu envie de connaître quelque chose de nouveau.
Me voilà donc dans le métro un samedi matin, ne sachant pas à quelle sauce je vais être mangée et en même temps intriguée par ce que l’on va me demander de faire. À vrai dire, à part quelques cours de théâtre au collège je n’y connais rien.
10h30, j’arrive pile dans les temps pour rencontrer Clémence et mes trois collègues pour la matinée. On commence par se présenter rapidement, pour apprendre les noms de chacun et tout le monde y passe:
« Cassandre, j’aime les lasagnes et je déteste les bouchons ».
On enchaine avec des petits échauffements en musique pour finir de se réveiller. Dieu sait que le samedi l’oreiller colle plus à la joue que les autres jours.
De 11h à 12h30, on fait des exercices où l’on travaille sur la prise de parole, la répartie, l’improvisation, le lâcher prise. Un des exercices que j’ai préféré était celui du (désolé Clémence si je ne me rappelle plus le nom exact) « Oh grand maître ». On devient à tour de rôle, le maître du monde, on a réponse à tout et nos réponses deviennent vérité.
« Oh maître, pourquoi les lapins mangent-ils des carottes ? Oh maître, qui de la poule ou de l’œuf vient en premier ? »
On se succède dans le rôle de maître et on se creuse la tête pour trouver la question piège. C’est un bon exercice pour travailler sa rhétorique et sa spontanéité. Les autres exercices étaient également très intéressants mais je ne voudrais pas vous « spoiler » le cours de Clémence, j’imagine qu’elle veut garder un effet de surprise.
En deux heures, j’ai eu l’impression de connaître le groupe depuis longtemps et je n’étais plus du tout gênée par leur regards. En tout cas, c’était une chouette expérience et j’ai le sentiment que nous nous y sommes tous retrouvé.
12h30, l’heure de rentrer (et pour les plus gourmands, l’heure de MANGER). On fait le bilan de la séance ou chacun partage ce qu’il a préféré, ce qu’il a appris et ce qui lui a manqué. Et c’est ainsi qu’on se sépare, sans larmes ni mouchoirs blancs évidemment, mais qui sait, on se recroisera peut-être dans un autre atelier.
Cassandre
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