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Château Rouge : entre cocaïne et crack

20 Sep 2005

Mercredi 21 septembre, à 14 heures, à la sortie du métro Château Rouge, quartier de la Goutte d’Or,  plusieurs bénévoles de l’association de prévention « Non à la drogue, Oui à la vie » informeront les passants des dangers de la drogue et notamment de la cocaïne et du crack. 


Si Paris est officiellement et de loin le département français le plus confronté à la toxicomanie, cest le 18ème arrondissement qui détient la palme dor du nombre de crackers recensés (plus de 2000) et des trafics en tous genres,  violences physiques, verbales : un quotidien bien trop souvent lié au marché de la drogue !

« Voilà trop longtemps que les habitants de ce quartier entendent des promesses, ils sont las et la colère gronde. Les habitants ne supportent plus lenfer de la violence au quotidien.  Cest un véritable supermarché de la drogue qui sest installé depuis des années à Château Rouge. Mais si le commerce de ces produits rapporte des millions à certains, pour dautres, cest la mort ! », a déclaré Alexandra Michel, porte-parole de l’antenne parisienne.

Daprès un récent rapport de lOFDT, la consommation de cocaïne est en progression quel que soit le mode dusage (injectée, sniffée, fumée) avec 200 000 consommateurs et 1 million dexpérimentateurs âgés de 12 à 75 ans.

Le Ministère de lIntérieur fait le même constat :  lusage de la cocaïne est en hausse constante et « la hausse du nombre des interpellations en 2003 a/> atteint un niveau record avec en tête, Paris qui affiche une hausse de 80,22 % par rapport à 2002. »

 

«  La cocaïne est une des drogues les plus dangereuses. Elle suscite une très grande dépendance. Quant au crack, c’est bien pire : il provoque déchéance immédiate et violence.  Ses consommateurs se recrutent dans tous les milieux vu son prix peu élevé (moins cher qu’un ticket de cinéma). » ajoute Alexandra Michel.

 

« En plus d’engendrer une forte dépendance, la cocaïne peut provoquer la mort par suite de problèmes respiratoires, d’hémorragie cérébrale ou d’attaque cardiaque. Lorsqu’une femme qui consomme de la cocaïne ou du crack accouche, son enfant est dépendant de ces produits dès sa naissance et s’il ne meurt pas, il souffre de nombreux autres maux. La meilleure façon de ne pas tomber dans cette spirale infernale, c’est de ne jamais commencer! », conclut un médecin du 18ème arrondissement.

Lassociation « Non à la drogue, Oui à la vie » a été créée en 1991, elle est parrainée par l’Eglise de Scientologie.

Pour plus d’informations: www.nonaladrogue.org

Contact Presse : Alexandra Michel au 01 46 27 65 00 / 06 61 54 00 92

 

 

 

 

 

 

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