Pour la deuxième fois, « Le Bois Français » s’expose sur le Carrefour International du Bois. A travers cette signature collective, les acteurs de la transformation du bois français témoignent de leur volonté d’inscrire dans le long terme leurs actions de valorisation d’une ressource bois unique et d’un savoir-faire constamment renouvelé. Ils confirment également leur engagement au sein de la filière forêt-bois française, une filière résolument tournée vers l’avenir.
La valorisation d’une filière
Créée en 2014, la signature « Le Bois Français » a pour objectif de fédérer l’ensemble des acteurs de la filière forêt-bois française sous une même bannière afin d’affirmer les atouts du bois issu des forêts françaises, transformé et assemblé dans l’Hexagone. Dans un contexte de compétitivité internationale intense, elle porte un message commun pour donner une plus grande visibilité à la richesse et à la modernité de l’offre bois de France.
Feuillus ou résineux, la diversité de la ressource forestière nationale constitue effectivement une opportunité incomparable qui permet aux industriels du bois d’exprimer toute leur expertise et créativité pour répondre aux attentes des marchés avec une offre innovante, complète et de qualité.
La signature « Le Bois Français » et les outils développés à l’occasion du Carrefour International du Bois 2016 sont réalisés dans une totale cohérence avec les actions soutenues par France Bois Forêt et notamment le réseau des prescripteurs Bois présents sur tout le territoire.
Une signature commune
« Le Bois Français », c’est donc une signature commune développée par les acteurs de la filière forêt-bois française pour mettre en avant le savoir-faire de ses industriels. La communication développée avec « Le Bois Français » s’appuie sur des produits bénéficiant des meilleures techniques de valorisation des bois feuillus et résineux, et répondant à tous les usages dans les univers de la construction, de l’aménagement, de l’ameublement…
Plus que jamais, les industriels montrent leur implication au sein d’une filière porteuse, reconnue d’ailleurs en 2013 par le gouvernement parmi les 34 filières devant contribuer à la construction de la nouvelle France industrielle, à l’instar des marchés de l’aéronautique, des biocarburants, de la voiture du futur…
La filière forêt-bois française est considérée comme un secteur stratégique donnant la possibilité à la France de faire face à ses enjeux environnementaux et économiques. Elle réunit 260 000 emplois, souvent proches de la ressource, et joue donc un rôle majeur dans le dynamisme des territoires locaux.
« Le Bois Français », c’est :
– Un chiffre d’affaires de 6,7 milliards d’euros (première et deuxième transformation)
– 32 000 emplois (première et deuxième transformation)
– Une production de 6,9 millions de m3 de sciages résineux
– Une production de 1,5 million de m3 de sciages feuillus
– La 1ère production européenne de sciages feuillus
– La 2ème production européenne de sciages résineux
– Un taux d’investissement de 10,4 %, presque le double de celui des entreprises de l’industrie
La signature d’une filière mobilisée et performante
Cette signature collective traduit la mobilisation de la filière industrielle du bois et la réflexion stratégique permanente qu’elle mène tout d’abord sur le plan des investissements technologiques pour moderniser ses méthodes de travail, déployer de nouveaux process et disposer d’un outil de production performant et compétitif.
Chaque année, les industriels du bois français investissent 360 millions d’euros dans leurs entreprises, un engagement indispensable pour faire la différence face aux entreprises concurrentes de la scène internationale, en Europe (Scandinavie, Allemagne, Autriche) comme en Asie, et répondre aux attentes d’une demande toujours plus exigeante, en termes de qualité et d’innovation.
D’abord expression d’un savoir-faire traditionnel, « Le Bois Français » est aujourd’hui valorisé par le renouveau des techniques qui transforment le matériau brut en produits novateurs. La filière industrielle s’appuie sur une typologie d’entreprises adaptée à la variété des marchés et propose une offre sur toute la gamme des sciages, des produits bruts aux produits les plus techniques.
La première transformation, acteur clé de la filière
Par son dynamisme, la première transformation a contenu la pression de ses concurrents étrangers, grâce au renforcement de sa productivité et à l’analyse des besoins présents et futurs dans un esprit de conquête de nouveaux débouchés.
Leurs efforts leur ont permis de s’implanter sur tous les segments du marché, même là où d’autres matériaux ont la main mise (béton, métal, plastique).
Conséquence : les parts de marché des produits bois français ont tendance à augmenter.
L’amélioration de la compétitivité des scieurs français s’observe à travers leurs performances à l’export depuis cinq ans. Alors qu’entre 2001 et 2010, leurs exportations subissaient une baisse annuelle de 1,1 %, elles affichent sur la période 2010-2015 une croissance moyenne de 6,5 % par an.
Les scieurs français ont également reconquis le marché intérieur. Si, de 2001 à 2010, les importations suivaient un rythme positif de 1,6 % par an, elles sont, depuis 2010, en chute régulière de 8,3 % par an, en moyenne. Autrement dit, plus de 1,2 million de m3 de sciages ont été conquis par les scieurs français sur l’importation.
Preuve du positionnement des acteurs français de la première transformation sur une offre à plus forte valeur ajoutée, les sciages bruts utilisés en France pour la production de produits techniques s’élèvent, en 2015, à 1,968 million de m3. Et le poids des bois issus de la forêt française dans les sciages techniques est passé de 33 % en 2010 à 41 % en 2015 (Source Etude Lochu pour la FNB).
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