Québec, Lundi 10 octobre 2005 – Communiqué de presse – Des militants poussant une douzaine de chariots dépicerie remplis daliments et affichant un gros point dinterrogation ont manifesté devant le bureau du Premier ministre, Jean Charest, pour réclamer létiquetage obligatoire des OGM (organismes génétiquement modifiés).
Greenpeace en partenariat avec plusieurs groupes (1), a rappelé au gouvernement Charest, la promesse électorale, toujours non tenue, du PLQ en faveur de létiquetage obligatoire des OGM. Un ballon denviron de 3 mètres de diamètre arborant le message suivant : « OGM ? » a été suspendu devant les fenêtres du bureau du Premier ministre.
« Des milliers de Québécoises et Québécois ont contacté personnellement le Premier ministre pour exiger que son gouvernement tienne son engagement et mette en place immédiatement létiquetage obligatoire des OGM comme le souhaite près de 80 % de la population (2) »,rappelle Éric Darier de Greenpeace. « Comme rien de concret na encore été proposé, nous sommes devant le bureau de monsieur Charest pour quil sengage à déposer un projet
détiquetage obligatoire des OGM dès la session parlementaire de cet automne ».
« Comment peut-on prendre au sérieux un gouvernement qui continue à encourager la dissémination des OGM dans la chaîne alimentaire malgré labsence de preuves solides dinnocuité et qui na toujours pas mis en place létiquetage obligatoire des OGM au Québec, et ceci malgré les recommandations unanimes, en juin 2004, de la Commission de lagriculture de lAssemblée nationale (3) », soutient Denis Falardeau de lACEF de Québec.
« Létiquetage obligatoire des OGM nest que le strict minimum dans le dossier des OGM. Les contaminations génétiques de lenvironnement par les OGM sont désormais une réalité. Le gouvernement devrait mettre en place une véritable politique de précaution en matière de biosécurité », affirme Anne-Marie Turmel des AmiEs de la Terre de Québec.
« En avril 2004, le gouvernement fédéral a adopté un étiquetage volontaire des OGM. Personne na encore vu une seule étiquette indiquant quun produit contient des OGM. Par conséquent, il est évident que le gouvernement du Québec doit aller de lavant dès maintenant pour rendre obligatoire létiquetage obligatoire des OGM, comme cest déjà le cas dans une quarantaine de pays dans le monde. Nous avons le droit de savoir ce que lon mange et de refuser de manger des OGM », de conclure Charles Tanguay de lUnion des consommateurs.
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(1) Les AmiEs de la terre de Québec, lUnion des consommateurs et lACEF de Québec
(2)http://www.greenpeace.ca/f/campagnes/ogm/etiquetage/sondage_etiquetage_nov2004.pdf
(3) Commission de lagriculture, des pêcheries, et de lalimentation. (Recommandation 18) http://www.assnat.qc.ca/fra/37legislature1/commissions/capa/aliment/rapalimentaire.html
Personnes-ressources :
Éric Darier Greenpeace (514) 605-6497
Denis Farlardeau ACEF de Québec (418) 999-0925
Anne-Marie Turmel AmiEs de la terre de Québec (418) 524-2744
Charles Tanguay Union des consommateurs (514) 743-0419
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