REFLEXION SUR LES ENERGIES ALTERNATIVES EN WALLONIE

Avant d’agrémenter nos collines ardennaises de parcs d’éoliennes démesurées, ne pourrait-on pas réveiller l’énergie dormante des 2000 moulins hydrauliques recensés en Wallonie ?

Améliorer l’exploitation des forêts, imposer le solaire, la biomasse, la co-génération, la géothermie. Autant d’énergies vertes existantes, plus discrètes mais mal exploitées ! Si l’on ne peut se référer à un plan énergétique global, légal, le lobby éole-électrique aura tôt fait de massacrer définitivement le patrimoine écologique et touristique de nos verts paysages.

Pourquoi détruire des paysages alors que coule dans les fonds d’Ardenne un capital permanent de ruissellement, facilement exploitable par de nombreuses techniques de turbines. Les moulins et autres ouvrages hydrauliques recensés en Wallonie pourraient générer de l’électricité en douceur sans pour autant massacrer un patrimoine à haute valeur écologique et touristique. Un bol d’air sous une éolienne a moins de charme que la promenade le long d’un moulin pourtant productif. Le politique, suivi par le public, a opté pour une production partielle d’énergies alternatives, mais il doit développer et appliquer un plan d’ensemble. Il y a le vent, mais aussi l’eau, le solaire, la biomasse, la co-génération, la géothermie.

Pourquoi ne pas imposer des panneaux solaires pour les besoins d’eau sanitaire dans toutes les nouvelles constructions, imposer la biomasse pour les grandes exploitations agricoles, la co-génération pour toute nouvelle industrie. Les nombreuses communes propriétaires de forêts pourraient mieux exploiter leur bois dans le chauffage de leurs installations. Il ne faut pas sacrifier le capital environnement sous le prétexte d’énergie alternative, cela s’appelle de l’industrialisation.alternative !

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