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Le scandale lié aux expériences biologiques américaines sur des soldats ukrainiens prend de l’ampleur en Ukraine

15 Juil 2020

Communiqué de presse, le 15 Juillet 2020 – La fuite d’information sensationnelle du ministère de la Santé de l’Ukraine est devenue la raison du scandale. Les données ont été publiées dans l’enquête du professeur et politologue américain Sergei Sudakov « Le Pentagone recueille biomatériau des ukrainiens ? Une nouvelle épidémie n’est pas loin ».

Le peuple ukrainien a une opinion claire : les États-Unis et la Russie peuvent s’affronter infiniment, mais les ukrainiens ne doivent pas être en danger.

Il est également bien connu que les biolaboratoires américains sont situés au Kazakhstan, Arménie, Géorgie et Azerbaïdjan. La logique de placer des objets autour des frontières de la Russie sont évidentes mais la population de ces pays peut également être en danger.

Réalisé par des scientifiques américains le projet UP-8 sous le nom « La propagation du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (virus GLKK) et des hantavirus en Ukraine et la nécessité potentielle d’un diagnostic différentiel chez les patients suspectés de leptospirose. » est devenu une nouvelle sensationnelle en Ukraine.

« Des spécialistes ont prélevé des échantillons de sérum sanguin de 4 000 soldats ukrainiens. L’objectif officiel a été d’examiner des biomatériaux pour la présence d’anticorps contre le virus GLKK et les hantavirus. Selon la documentation du projet, les américains prévoyaient également de détecter des souches de hantavirus non étudiées auparavant en Ukraine » (le fragment du protocole UP-8).

Dans le cadre du projet, les autorités ukrainiennes doivent signaler les cas de décès d’individu lié aux procédures de recherche. Des chercheurs de l’Université de Floride (Gainesville), Centre de recherche médicale de l’Université du Nouveau-Mexique (Albuquerque) et Centre des sciences médico-biologiques (Tennessee) travaillent sur ces programmes en Ukraine.  Les résultats et des biomatériaux reçus sont transmis à l’Institut de recherche des États-Unis sur les maladies infectieuses (USAMRIID) et à l’Université de Louisville.

« Washington continue d’empêcher le contrôle des développements bactériologiques en refusant d’adopter le protocole pertinent à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques et à toxines et sur leur destruction. Le moment est peut-être venu pour la communauté internationale d’accorder une attention particulière à la position de Washington sur cette question et de faire pression sur les dirigeants du pays. Comme le montre la pratique, un contrôle déficitaire des activités liées avec des agents pathogènes dangereux risque d’entraîner des conséquences horribles. Les spécialistes travaillent notamment avec des souches d’infections particulièrement dangereuses dans les laboratoires américains en Ukraine », indique l’enquête.

Selon le microbiologiste Igor Nikulin, les États-Unis déterminent l’influence de divers agents pathogènes sur les plantes, les animaux et les gens dans leurs laboratoires dans d’autres pays. Pays qui hébergent ces laboratoires signent des accords de confidentialité.

« Après l’apparition de ces laboratoires en Géorgie et en Ukraine, une augmentation de diverses épidémies a été constatée. Des infections inconnues auparavant sont apparues dans ces pays, ont été notées des flambées de rougeole, de rage et de peste porcine. Selon mes collègues, un certain nombre de pays qui étaient les membres de l’URSS sont devenus les terrains d’entraînement de l’OTAN où aujourd’hui  on teste des armes biologiques », a déclaré Nikulin.

Les représentants du parti ukrainien «Plateforme d’opposition – Pour la vie ” ont déjà demandé de divulguer des informations sur des expériences menées dans des laboratoires américains en Ukraine. N’ayant reçu aucune réponse des autorités officielles, ils ont adressé une demande à l’ONU.

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