Date
Catégories
Auteurs

AUBERGE NICOLAS FLAMEL, UNE NOUVELLE ALCHIMIE

15 Nov 2005

Nouveau propriétaire, nouveau Chef et nouvelle décoration

Communiqué de presse – Mardi 15 Novembre 2005 – L’Auberge Nicolas Flamel, la plus ancienne maison de Paris bâtie par le célèbre alchimiste du Moyen Age pour offrir le gîte et le couvert aux miséreux de l’époque, a changé de propriétaire en début d’année et accueilli un nouveau Chef dans la foulée. Et les Monuments Historiques viennent de décider de lui redonner son allure d’antan.

A l’arrivée des nouveaux propriétaires, l’Auberge avaient besoin de se refaire une beauté. Pas question de toucher aux murs, les Bâtiments de France ne l’auraient pas permis. Des fauteuils laqués de blanc, un nouveau bar et des fleurs ont suffi à donner une nouvelle jeunesse à cette vénérable maison, table réputée et havre de paix parisien. Aujourd’hui, les Monuments Historiques ont décidé qu’il lui fallait recouvrer son allure du Moyen Age. Portes et fenêtres viennent d’être refaites dans le style du Moyen Age qui convient tout particulièrement à ce bâtiment. Artur, le nouveau responsable, est tout droit issu de la restauration. Après un CAP chez Ferrandi, il s’oriente vers le service en salle et gravit tous les échelons, du commis au directeur de restaurant.

Au cours de sa carrière, il acquiert et dirige de main de maître différents restaurants parisiens : le Tabarin, le Havanita Cafe et sa cuisine cubaine, le Rusti un restaurant italien, le Petit Marché, les Caves Saint Gilles et enfin l’Avenue, prestigieux restaurant de l’avenue Montaigne. Arrivé tout droit de l’Hôtel Bristol à Paris, Frédéric Le Guen-Geffroy, jeune Chef de 30 ans, propose désormais sa propre alchimie des sens à l’Auberge Nicolas Flamel, une cuisine inventive mélangeant différentes textures, parfums et chaleurs dans un même mets. Commis de cuisine à l’Hôtel du Palais de Biarritz en 1996, avant de rejoindre Dominique Boucher le Chef de l’hôtel de Crillon à Paris, en 1997. Appelé sous les drapeaux, il régale pendant 10 mois les Grands de ce monde, hôtes du Palais de l’Elysée. Libéré, il rejoint le Carré des Feuillants à Paris, deux macarons au Guide rouge, en 1999, en tant que Chef de Partie Saucier.

Arrivé en 2001 à l’Hôtel Bristol de Paris, deux macarons au guide rouge, il sera quatre ans durant Chef de Partie à différents postes clefs du restaurant. Formé sous les ordres de quatre M.O.F. dont Eric Frechon le chef de cuisine, il y apprendra la rigueur, et le mariage des goûts, des couleurs et des formes avant de rejoindre l’Auberge Nicolas Flamel. Son credo : la cuisine du marché, les produits de saison. Il réalise des oeuvres au goût prononcé où une épice et une herbe domine et se marie à l’ensemble de la préparation. Il s’attache à travailler le produit pour le faire sortir de l’ordinaire, et transforme les recettes les plus simples en plats surprenants. Breton, il a la passion du poisson, et propose par exemple un Cabillaud en croûte de saté, bouillon de haricots de soja, Coco Paimpolais, et arachides torréfiées, ou un Bar croustillant, étuvées de coques et d’artichauts au jus de coquillages. Ce qui ne l’empêche pas d’élaborer des recettes classiques mais étonnantes comme la Tatin de Royal Gala et foie gras de canard poêlé au pain d’épices ou un délicieux Filet de buf grillé parfum de béarnaise dans une croûte d’agria, sans oublier bien sûr le fameux Gigot des 7 heures à la cuillère, garniture vigneronne, vedette de l’Auberge.

Des mélanges de fruits, de chaleurs et de textures, légers et doux pour reposer le palais, composent les desserts de ce Chef décidément inventif. Par exemple un merveilleux Millefeuille chantilly au sucre complet Mascavo, fraises Mara des Bois balsamique, huile d’olive et coulis de fruit rouge ou encore une Hure de rhubarbe et palet Breton, espuma au caramel salé. A tester l’incontournable de la maison, le fameux lingot choco-or de Nicolas Flamel, mousse et copeaux de noisette. Pour les inconditionnels du fromage, Frédéric a choisi un très vieux comté affiné millésimé 2002 de chez Marie-Anne Cantin. Et comment accompagner ces mets délicats? En choisissant dans la carte l’un des nombreux crus de la cave, dont les fameuses enchères de Drouot repérées par Natan, l’ancien propriétaire des lieux qui fait profiter l’Auberge de ses conseils avisés.

Quant aux prix, ils sont tout à fait raisonnables : de 9 à 18 euros pour les entrées, de 18 à 24 euros pour les plats et de 9 à 12 euros pour les desserts. Le menu dégustation « Révélation Gourmande » , est à 59 euros. L’Auberge propose aussi un menu du marché avec une entrée, un plat, un dessert et un verre de vin à 30 Euros.

L’Auberge Nicolas Flamel (www.auberge-nicolas-flamel.fr) Nicolas Flamel est sans conteste le plus célèbre alchimiste du Moyen Age. On dit qu’avec Dame Pernelle, sa femme, il transmutait le plomb en or ce qui lui aurait valu son immense fortune. La Maison du Haut Pignon ou du Grand Pignon, construite en 1407, par Dame Pernelle et Nicolas Flamel offrait le gîte et le couvert aux miséreux de l’époque. Ce superbe hôtel particulier, aux ornements riches en symbolisme, a gardé la fibre hospitalière et accueille aujourd’hui une table raffinée, l’Auberge Nicolas Flamel. Un rez-de-chaussée et un étage, le Salon des Anges, permettent l’accueil des groupes.

L’Auberge est ouverte tous les jours, sauf le samedi midi et le dimanche, de 12h à 14h 30 et de 20h à 22h 30. Il est prudent de réserver au 01 42 71 77 78.

Contact presse et organisation d’événements : Artur Gomes Auberge Nicolas Flamel Téléphone : 01 42 71 77 78 Mobile : 06 03 22 61 76 Email : [email protected] Michèle Martin Téléphone : 01 55 25 88 90 Mobile : 06 08 89 18 37 Email : [email protected]

Laisser un commentaire