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Les prévisions de Zetes en matière de Supply Chain pour 2024

06 Mar 2024

Communiqué de presse, le 06 Mars 2024 – En 2024, la connectivité de la Supply Chain, le développement durable et l’expérience client seront plus que jamais d’actualité. Les entreprises compétitives doivent investir dans la digitalisation pour optimiser leur agilité, la traçabilité et l’exécution des commandes, et mettre en œuvre des stratégies telles que la personnalisation des services. La « logistique verte » est une priorité pour les gestionnaires d’entrepôts et les responsables du transport et de la logistique qui s’efforcent de réduire efficacement leur empreinte carbone et leurs émissions de gaz. La dématérialisation des données, l’automatisation collaborative et les technologies de digitalisation seront autant d’alliés pour surmonter les défis de 2024, notamment les pénuries de main-d’œuvre, et l’obtention d’une visibilité Supply Chain de bout en bout en temps réel. Dans cet article, nous explorons cinq tendances de la Supply Chain qui façonneront le paysage de la logistique en 2024.

 

Automatisation collaborative

D’ici 2030, 75 % de la main-d’œuvre sera composée de milléniaux. Cette génération qui a grandi avec les outils numériques attend de pouvoir utiliser des technologies intuitives comme la reconnaissance vocale, des assistants virtuels ou encore la réalité virtuelle et la réalité augmentée[1]. Pour attirer et garder ces talents, les employeurs n’auront d’autre choix que d’investir dans un environnement riche en technologies. Dans ce contexte, l’automatisation collaborative sera une composante incontournable. La robotique, l’automatisation, l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets et les dispositifs mains libres sont quelques-unes des technologies qui assistent les humains. Associer la technologie vocale de prochaine génération à d’autres méthodes de capture de données telles que la lecture optique et la RFID permet de travailler en toute sécurité, les mains libres, ce qui se traduit par une préparation plus rapide et plus performante. Dans les entrepôts, les technologies collaboratives permettent aux opérateurs de se concentrer sur les tâches à valeur ajoutée plutôt que de gaspiller leur énergie dans des activités non productives ou répétitives. Les entrepôts du futur exploitent les capacités de mouvement des robots mobiles autonomes (AMR) : en 2022, les membres de l’Union européenne ont installé près de 72 000 unités robotiques, soit une hausse de 6 % par rapport à 2021.[2].

 

Usine intelligente

L’usine intelligente, ou smart factory, est au cœur du concept d’industrie 4.0, symbolisé par la digitalisation des processus manufacturiers. À l’horizon 2025, 80 à 100 % de l’industrie manufacturière pourrait utiliser des applications IoT avec détecteurs et autres dispositifs connectés  communiquant par Internet[3]. Cette connexion en temps réel entre la Supply Chain et la ligne de production est cruciale pour certifier la conformité et l’authenticité des produits mais également pour atteindre les niveaux de qualité, de rapidité et de personnalisation qu’attendent aujourd’hui les clients. En 2024 et au-delà, pour augmenter l’efficacité opérationnelle, optimiser les capacités et la productivité, et réduire les goulets d’étranglement, des technologies numériques devront être appliquées à tous les processus critiques tels que la réception des marchandises, le conditionnement, ou encore la vérification des expéditions. L’élimination des processus papier, l’utilisation d’analyses avancées et l’équipement des opérateurs avec des dispositifs connectés permettront la traçabilité, la collaboration, la résolution des problèmes et la visibilité de la Supply Chain en temps réel.

 

Traçabilité

Les fabricants subissent une pression croissante de la part des organismes de réglementation et des clients afin d’optimiser la traçabilité à un niveau granulaire tout au long du cycle de vie d’un produit. Selon Europol, le commerce de produits pharmaceutiques falsifiés ne cesse de progresser, et les médicaments contrefaits et falsifiés représentent toujours une menace majeure pour la santé publique mondiale.[4] Aujourd’hui, vu les nombreuses mesures de lutte contre la contrefaçon, les objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), la gestion des rappels de produits, mais aussi le passeport numérique des produits (DPP) de l’Union européenne, les technologies de marquage/étiquetage, de sérialisation, agrégation et de saisie systématique des informations ne sont plus une option, mais un impératif. Prévu pour 2026, le DPP vise à améliorer la traçabilité tout au long de la chaîne de valeur d’un produit, et à faciliter la vérification de la conformité de ce dernier.
Autre élément clé de l’économie circulaire, la traçabilité permet de suivre les matières premières et les produits de leur source à leur fin de vie, sans oublier le recyclage. Le Big Data et l’intelligence artificielle (IA) forment une autre composante essentielle. Grâce à leur synergie, elles permettent d’identifier des schémas et des tendances dans d’énormes volumes de données. Pour toutes ces raisons, l’intégrité et la normalisation des données seront des objectifs incontournables en 2024.

 

Traçabilité des actifs

Tendance croissante, le Track & Trace facilite l’efficacité opérationnelle, la gestion des inventaires et la réduction des déchets. Les systèmes de localisation en temps réel permettent d’identifier un actif tout au long de son parcours dans la Supply Chain, à l’usine, au centre de distribution, à l’entrepôt, en transit ou à destination, et de surveiller différentes conditions telles que la température.
Chaque actif du parc est équipé de technologies à scanner aux points de contact, comme des étiquettes intelligentes, des codes-barres 1D et 2D et des tags RFID. Pour les actifs de valeur réutilisables/recyclables ou qui nécessitent une maintenance ou un lavage planifié, le suivi au niveau des caisses ou des palettes est particulièrement important. Autres avantages, il permet de localiser et de réparer les actifs endommagés et de limiter les litiges. Les solutions de prochaine génération, qui regroupent et centralisent les données en temps réel, améliorent la digitalisation et encouragent les performances et la responsabilité tout au long de la Supply Chain.

 

Développement durable

Des initiatives telles que le plan d’action pour une économie circulaire de l’Union européenne (pour une Europe plus propre et plus compétitive) ou encore le pacte vert pour l’Europe (Green Deal) favorisent le développement durable. Afin de réduire leurs coûts d’exploitation, 35 % des retailers cherchent à diminuer le kilométrage pour livrer les clients.[5]. Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse dans tous les secteurs au sein de l’UE, les émissions du secteur du transport connaissent une forte augmentation. Les données semblent indiquer que « l’efficacité énergétique des véhicules s’améliore dans une certaine mesure, mais pas suffisamment pour compenser l’augmentation du volume ». Par ailleurs,[6] de grandes enseignes internationales telles que Nike, Heineken et PepsiCo demandent à l’Union européenne d’accroître les objectifs climatiques pour les camions[7]. Indispensable pour accélérer le développement durable, la digitalisation permet un contrôle, une visibilité et une traçabilité en temps réel, et réduit l’usage du papier. La gestion des rappels de produits grâce aux technologies de traçabilité peut contribuer à réduire l’impact des rappels de 50 à 95 %[8], en interceptant les produits avant leur mise au rebut. L’optimisation du dernier kilomètre est également une priorité puisque c’est à cette étape de la Supply Chain que l’impact sur l’environnement est le plus élevé. La preuve électronique de livraison (ePOD) permet d’améliorer l’efficacité, la flexibilité et les performances du dernier kilomètre. L’optimisation des itinéraires et de l’utilisation des véhicules permet de réduire les émissions, les kilomètres à vide et les relivraisons.

En 2024, l’amélioration du développement durable et des performances sera au centre de l’attention, avec à la clé des bénéfices tant pour le commerce que pour l’environnement. Toutefois, pour y parvenir, il faudra compter avec la digitalisation, la connectivité et la collaboration en temps réel. Dans cette Supply Chain complexe, les entreprises compétitives qui collaborent avec un partenaire technologique bénéficieront d’une plus grande agilité, car elles pourront tirer parti de nombreuses et précieuses informations et des atouts de l’innovation tout en réduisant les risques.

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