Ris-Orangis, 29 juin 2005 – Avec lentrée en application du parcours de soins le vendredi 1er juillet, le système de santé entre dans une ère nouvelle.
Le Syndicat des Médecins Libéraux considère que larbre des critiques sur la complexité du système et « le maquis » tarifaire ne doit pas cacher la forêt de lessentiel. Lessentiel, cest quavec la coordination des soins, articulée autour du médecin traitant, chaque patient et chaque professionnel de santé va constater que la pratique médicale gagne en qualité.
Quel patient na jamais déploré davoir à subir plusieurs fois le même examen ou de devoir répondre aux mêmes questions sur ses antécédents médicaux, faute de disposer dun dossier médical accessible au médecin consulté ? Quel médecin na jamais déploré davoir à prescrire un examen redondant à un patient faute de connaître les résultats du précédent et de ne pas avoir de retour dinformation de ses confrères, libéraux et hospitaliers, faute dune circulation dinformation organisée ?
Cette qualité des soins est déjà, en elle-même, un progrès. Elle aura aussi pour conséquence de freiner laugmentation des dépenses de santé, notamment, par élimination mécanique des prescriptions inutiles et inadaptées. Avec un déficit cumulé, pour 2004 et 2005, de lassurance-maladie de près de 20 milliards duros, soit 131,19 milliards de nos francs dantan, lintérêt collectif commande de ne pas négliger cette dimension et cet enjeu de la réforme.
Ce grand enjeu collectif mérite un petit effort de chacun pour modifier ses habitudes et ses comportements consistant à ne plus être consommateur de soins mais acteur de sa santé. Le parcours de soins invite à cette responsabilité individuelle. En choisissant leur médecin traitant, 20 millions dassurés ont dores et déjà fait le choix de cette responsabilité. Cest plutôt encourageant.
Moins complexe quil ny parait, le nouveau système nest pas parfait et il connaîtra sans doute des ratés. Mais, comment imaginer quun changement concernant 48 millions de personnes ne nécessite pas une période de rodage ? Le 1er juillet nest pas un big-bang mais le début dune évolution.
En signant un accord élargissant les possibilités daccès au tiers payant, les médecins et les caisses dassurance-maladie ont montré leur volonté déviter toute exclusion, pour des raisons financières, dans laccès aux soins.
Au demeurant, chacun a le droit de rester en dehors du parcours de soins mais ce choix implique logiquement une contre partie financière.
En conciliant liberté et responsabilité, la réforme de lassurance-maladie et la Convention médicale ouvrent cette nécessaire ère nouvelle.
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