Surconsommation d’alcool par les jeunes dans les Pays de la Loire

Communiqué de presse, le 4 Juillet 2019 –  Les Pays-de-la-Loire sont l’une des quatre régions où plus d’un adolescent sur 5 déclare se livrer au moins trois fois par mois à des alcoolisations ponctuelles importantes répétées. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. enquête de l’OFDT, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, porte sur les habitudes de consommation de drogue, alcool et tabac. Dans cette étude menée en mars 2017 auprès de près de 44 000 adolescents de 17 ans, il apparaît que 85,7% des jeunes de cet âge interrogés ont déjà goûté à l’alcool. Les “sur-consommateurs” se situent surtout en Pays de la Loire (92,2%), Bretagne (93,7%), Nouvelle-Aquitaine (92,9%) et en Corse (94%) où plus d’un adolescent sur 5 déclare se livrer au moins trois fois par mois à des alcoolisations ponctuelles importantes répétées (API). Ils sont ainsi 22% de jeunes en Pays de la Loire à avoir chaque mois un niveau d’API répétée.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette zone est touchée par la surconsommation d’alcool. Il est clair que le jeudi soir dans de nombreuses villes comme Angers et bien d’autres, les jeunes n’ont qu’un mot en tête “faire la fête”. Les cafés sont pleins, des fêtes s’organisent à droite, à gauche. Les gens du centre ville souffrent du bruit jusqu’à tard dans la nuit.

Comment faire pour faire fasse à ce fléau ? Répression ? ou Prévention ?

L’association”Non à la drogue” est active sur le terrain depuis 1991, elle a été créée par l’acteur Xavier Deluc, avec l’objectif de prévenir les jeunes des dangers des drogues.

Des millions de livrets de prévention tels “La vérité sur la drogue” ont été distribués sur toute la France. Et nous persistons pour informer les jeunes dès le plus jeune âge afin qu’ils acquièrent la connaissance sur les effets néfastes des drogues. Nous avons créé un site Internet Non à la drogue avec des vidéos qui montrent des témoignages de jeunes qui ont pris des drogues et qui expliquent toutes les conséquences et l’échec dans leur vie.

Il faut donner la possibilité aux jeunes de faire un choix en toute connaissance de cause pour qu’il ne se laisse pas piéger.