Les ventes résidentielles S.I.A.® atteignent de nouveaux sommets au premier semestre de 2005

Compte tenu de la désaisonnalisation, le nombre de maisons qui ont changé de main par le biais

du Service inter-agences® (S.I.A.®) dans les principaux centres canadiens en juin ont enregistré les meilleurs résultats mensuels de toute l’histoire, soit 29 347 transactions. Cela représente une hausse de 3 p. 100 comparativement à mai, et une hausse de 0,8 p. 100 par rapport au record mensuel précédent atteint en juillet 2003.

Les ventes mensuelles étaient vigoureuses au deuxième trimestre de 2005. Après désaisonnalisation, on compte au total 85 924 maisons qui ont changé de main au deuxième trimestre de 2005, grâce au S.I.A.®, dans les principaux marchés. Cela représente une hausse de 8,6 p. 100 par rapport au trimestre précédent, et 3,4 p. 100 de plus que les résultats trimestriels records annoncés au deuxième trimestre de 2004.

Les ventes résidentielles totalisaient 179 759 transactions au premier semestre de 2005 – soit 1,1 p. 100 de plus que l’ancien record enregistré durant les six premiers mois de 2004. Après désaisonnalisation, les ventes au premier semestre de 2005 étaient en hausse de 1,9 p. 100 par rapport à pareille époque en 2004. Propulsée par les ventes réalisées à Vancouver, Calgary et Edmonton, la vigueur du marché au deuxième trimestre a poussé l’activité au cours des six premiers mois de 2005 au deuxième plus haut niveau jamais atteint pour toute période de six mois.

Les nouveaux mandats S.I.A.® résidentiels se chiffraient à 295 404 logements durant la première moitié de 2005 ; cela représente une hausse de 4,4 p. 100 par rapport aux six premiers mois de 2004, et le plus haut niveau enregistré pour les six premiers mois de toutes les années depuis 1990. Compte tenu de la désaisonnalisation, les nouveaux mandats ont atteint le quatrième niveau le plus élevé pour toute période de six mois jamais enregistrée.

« En raison d’une hausse plus importante des nouveaux mandats par rapport aux ventes, le marché a repris un certain équilibre durant le premier semestre de 2005, comparativement aux six premiers mois de 2004 »,  a affirmé l’économiste en chef de l’ACI,  Gregory Klump.

« Pourtant, le prix moyen S.I.A.® résidentiel dans les principaux marchés a poursuivi sa montée en flèche, de manière à établir de nouveaux records mensuels et trimestriels, de même qu’un sommet inégalé pour la période de janvier à juin. »

Le prix moyen S.I.A.® résidentiel dans les principaux marchés s’est établi à 272 336 $ en juin -soit une hausse de 9,5 p. 100 par rapport au mois de juin l’année dernière, et à 1,2 p. 100 de plus que l’ancien record enregistré en mai de l’année courante. Le prix moyen a également atteint le plus haut sommet jamais enregistré pour le mois de juin dans plusieurs des marchés principaux, y compris ceux de Vancouver, Edmonton, Ottawa et Montréal.

Le prix moyen S.I.A.® résidentiel dans les principaux marchés a avancé de 8,5 p. 100 par rapport à l’année précédente, et ce tant au deuxième trimestre qu’au premier semestre de 2005 ; de plus, il a atteint de nouveaux sommets trimestriels dans presque tous les principaux centres canadiens.

« Les taux d’intérêt étant toujours aussi bas, ils aideront à soutenir la vigueur du marché résidentiel de la revente durant tout l’été », a fait savoir Klump. « Même si les taux d’intérêt à court terme s’engagent sur une pente ascendante au mois de septembre, les taux d’intérêt seront toujours bas et attrayants, et ils ne devraient pas nuire à la confiance des consommateurs, ni au marché résidentiel de la revente. Compte tenu de la plus forte création d’emplois trimestriels enregistrée en un an au deuxième trimestre, la demande en maisons existantes demeurera forte d’ici la fin de l’année. »

« Même si on prévoit que les taux d’intérêt à court terme s’engageront peu à peu sur une pente ascendante, leur progression devrait être modeste d’ici la fin de l’année prochaine, soit d’au plus un à un et demi pour-cent plus élevé qu’ils ne le sont en ce moment. On s’attend à ce que les taux d’intérêt et les prix des maisons de revente plus élevés entraînent une perte de vitesse l’année prochaine sur le marché de l’habitation. »

« Il est possible que le prix élevé du pétrole affaiblisse la croissance économique américaine et remette à plus tard les hausses prévues des taux d’intérêt canadiens et américains jusqu’à l’année suivante ; l’activité du marché de l’habitation pourrait donc demeurer plus vigoureuse et se prolonger plus que prévu », ajoute Klump.

« Même si les ventes résidentielles accusent un léger recul l’année prochaine, la hausse du prix moyen résidentiel S.I.A.® à court terme, sera semblable aux hausses récentes, une fois que les acheteurs de maisons commenceront à profiter des bas taux d’intérêt en vue d’investir dans des maisons plus dispendieuses et que la récente hausse des prix fera baisser le nombre de logements à prix modique », fait remarquer Klump. « Les consommateurs continuent à considérer l’investissement dans leur maison comme une meilleure option d’investissement qui comporte moins de risque que l’investissement dans les marchés financiers, et cela favorisera davantage les ventes de maisons, même si les taux d’intérêt augmentent. »